L’aéroport de Douala accueillera bientôt les Airbus 380

Le membre du Gouvernement a fait cette annonce face à la presse jeudi au terme de la visite d’évaluation des travaux de réhabilitation des chaussées aéronautiques à l’aéroport international de Douala.

Il était question pour Edgard Alain Mebe Ngo’o de revisiter la piste d’atterrissage, longue de 2850 m, opérationnelle depuis le 1er avril dernier, date officielle de sa remise en exploitation, après des travaux de mise aux normes selon les exigences de l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale), rapporte Cameroon Tribune dans son édition de vendredi.

Lors de cette visite, indique le journal, Edgard Alain Mebe Ngo’o, accompagné notamment de Joseph Pokossy Doumbe, le PCA des Aéroports du Cameroun (ADC) et Thomas Owona Assoumou, le Directeur général, est également descendu au fret où le chantier bat son plein. Et selon François Mboulana Bassega, chef du projet de réhabilitation de l’aéroport international de Douala, le taux global d’avancement des travaux en ce qui concerne les chaussées aéronautiques est de 75%.

«Lorsqu’ils seront achevés, l’aéroport de Douala sera en mesure d’accueillir un avion de type Airbus 380», expliquera le ministre des Transports aux médias. Un achèvement prévu pour le 15 mars 2017, apprend-on.

La réhabilitation de l’aéroport de Douala prévoit également la rénovation et la reconfiguration de l’aérogare Passagers. Projet qui devrait durer 18 mois. Edgard Alain Mebe Ngo’o rappelle que «les travaux qui s’effectuent en ce moment visent à faire en sorte que nos aéroports d’une manière générale, et l’aéroport international de Douala s’arriment aux normes internationales».

«L’objectif c’est de garantir la sécurité de la navigation aérienne, mais aussi de faire en sorte que nos aéroports soient attractifs. Qu’il y ait de plus en plus de compagnies qui viennent au Cameroun. L’objectif du gouvernement sur ce plan, c’est la certification de nos aéroports internationaux par l’OACI. Et de faire de Douala en particulier un hub en Afrique», va-t-il ajouté.