L’accès aux terres boosterait la production de café

Patricia Tomaino Ndam Njoya

Mon, 27 Apr 2015 Source: Investir au Cameroun

Si les femmes camerounaises avaient un meilleur accès aux terres et aux financements, leur implication dans la filière café pourrait rapidement catalyser une augmentation de la production nationale, de l’ordre de 20 à 30%.

C’est ce que révèle une étude de la FAO, citée le 24 avril 2015 à Yaoundé, lors du forum ayant ponctué la 3ème édition du Festicoffee, le festival international du café camerounais, qui s’est déroulé du 23 au 25 avril 2015.

Articulé autour du thème «le café : une opportunité d’affaires pour la femme», ce forum a non seulement révélé les visages de la marginalisation de la femme dans la filière café (elle produit, mais c’est l’homme qui vend), malgré le rôle prépondérant qu’elle y joue (50% du million de producteurs camerounais sont des femmes) ; mais surtout mis en exergue les bienfaits qu’occasionnerait l’implication de la gent féminine dans le développement de la filière café au Cameroun.

Afin de faire jouer à la femme une véritable partition dans la filière café, une association des femmes camerounaises dans le café (Afecc) vient d’ailleurs de voir le jour, sous l’impulsion, a-t-on appris, du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).

Cette association est dirigée par la députée Patricia Tomaino Ndam Njoya, dont l’époux, l’homme politique Adamou Ndam Njoya, est présenté comme le plus grand producteur de café du pays, avec de vastes plantations dans le Noun, département de la région de l’Ouest.

Source: Investir au Cameroun