Les cartes magnétiques viennent d’être troquées pour les pièces de monnaie. Ce changement vise à satisfaire l’ensemble des couches sociales présentes dans la capitale.
La Société de Transports et Équipements Collectifs de Yaoundé (Stecy) vient de changer l’unique mode de paiement, qu’elle utilisait depuis le 13 février 2017, date du démarrage officiel de ses activités. La clientèle n’est plus tenue de posséder une carte magnétique pour avoir accès au bus. Il faut aujourd’hui avoir en main la somme de 200 FCFA pour être admis à l’intérieur de l’engin de la société qui dessert la ville de Yaoundé. Rencontré par notre confrère Le Jour, Jean Marie Mbega chef de la division de la communication, chargé du marketing et des relations publiques donne les raisons de ce changement.
«La carte magnétique donne accès au bus. Cependant ceux qui n’en ont pas et qui viennent des banlieues peuvent payer 200 frs et bénéficier du transport urbain. Elle n’est plus obligatoire. Si nous avons mis sur pied ce projet, c’est parce que la population de Yaoundé en a fait la demande. Et donc pour la satisfaire, nous avons choisi le confort pour elle. Quand on parle de transport urbain, on parle de développement», déclare-t-il dans l’édition du 9 octobre 2017 du quotidien.
On sait pourtant que les responsables de cette société avaient indiqué que l’usage des cartes magnétiques était bénéfique pour elle. Dans ce sens qu’il permettait de contrôler les recettes et éviter la distraction de fonds. Une mesure que les observateurs avaient appréciée. Ils donnaient alors des chances de réussite à cette société par rapport à la défunte société Le Bus. «Le système permet «le traçage des entrées d’argent et la collecte des revenus par les opérateurs, et c’est une méthode adaptée à notre marché. Elle créé une fusion entre le client et l’entreprise», expliquait un responsable de Stecy dans les colonnes du journal Défis Actuels édition du 3 août au 7 août 2017.