Ce stock de bois coupé est l’équivalent de 33,50 milliards francs CFA rapporte GIZ dans cette étude intitulée « Stratégie de modernisation de la chaine de valeur bois-énergie dans l’Extrême-Nord», selon un rapport dont APA s’est procuré une copie mercredi..
Il ressort que «la valeur annuelle marchande de la chaine de valeur bois de feu dans la région de l’Extrême-nord se chiffe annuellement à 869 519 tonnes de bois soit un million de m3 évalués à 33,50 milliards de francs CFA».
Le bois coupé et revendu, précise l’organisme allemand, « sert principalement aux rôtisseurs de soya, les brasseries locales de bil-bil, les boulangeries traditionnelles, des grands et petits restaurants de rue, des vendeurs de thé entre autres ».
De concert avec les pouvoirs publics et les partenaires au développement, la lutte contre le phénomène passe par plusieurs mesures, entre autres, l’introduction d’une taxation différentielle et la participation des bucherons aux campagnes de sensibilisation contre la coupe d’arbres.
La période 2018-2022 a été choisie comme phase d’implémentation du projet dont l’objectif est de réduire la déforestation provoquée par cette activité s’appuie sur un programme quinquennal de modernisation de la chaine de valeur énergie-bois dans la région.
D’un coût de 9 milliards de francs CFA, ce programme est axé sur la production durable de bois-énergie, de l’exploitation et la transformation du bois-énergie, d’un système d’information du marché bois-énergie et l’importation de charbon de bois de l’Est du Cameroun.