L'ex DG de TRADEX, vice-président d'ECAM, a au cours de l'émission Le Duel sur Canal 2 International, hier, dimanche 11 Juin, face au juriste réputé Richard MAKON, déclaré qu'il faut dissocier la question électorale de cette affaire de fusion. Cette option figurait dans l'agenda du candidat Celestin TAWAMBA en compétition pour la Présidence du GICAM. Le Président NYODOG a aussi insisté sur le rôle de conseiller, qu'est celui du Comité de sage du GICAM. Puis a apporté des clarifications sur le choix de la « fusion-création" et non "fusion-absorption". Toutefois le mot de la fin reviendra aux membres de l'assemblée générale du GICAM, qui trancheront sur le sort de ce "projet de fusion », qui déchaîne les passions…
Pour le juriste Richard MAKON, le problème n'est pas la fusion mais le type de fusion. Il faut préciser les raisons et l'expliquer aux concernés. Le tout n'est pas de fusionner mais faut s'interroger sur la vision. Le vrai débat du patronat au Cameroun est la refondation. Ce débat sur la fusion n'a pas lieu d'être si l'on considère que le Conseil des Sages est l'organe juridictionnel suprême du GICAM. Il y a une volonté délibérée de passer en force, en bravant les statuts
« ...Et le Président Jean Perrial NYODOG d'expliquer que "Si le GICAM et ECAM veulent faire cette fusion c'est pour ce que ça peut donner comme poids futur dans l'économie nationale. La nouvelle association aura plus de vision pour accompagner les entreprises. La fusion-création a été déjà choisie par le conseil d'administration du GICAM. Tout le monde doit reprendre son calme autour de ce dossier. Y compris le Conseil des Sages. Les membres n'ont rien à craindre car on ne pourra pas leur mettre la corde au cou pour qu'ils valident ce projet. Il est inconcevable de penser que Célestin TAWAMBA veuille s'éterniser à la tête du GICAM. Lui qui a ramené le mandat de 5 à 3 ans. Il faut dissocier le problème des élections avec cette fusion. »