L’eau de la Sanaga désormais réglementée par EDC

River Sanaga File Photo: River Sanaga

Wed, 18 Nov 2015 Source: cameroon-info.net

L’information barre la Une de Le Quotidien de l’Economie (LQE) du 16 novembre 2015. Le journal spécialisé dans les questions d’économie renseigne que le gouvernement a décidé de confier l’exploitation du versant de la Sanaga au groupe Electricity Development Corporation (EDC) qui a en charge la construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar dans la région de l’Est.

L’information a été officialisée lors de la tenue récente à Yaoundé du 2è atelier de la Gire (Gestion intégrée des ressources en eau dans le versant de la Sanaga). « … la création prochaine d’un réservoir de six milliards de mètres cubes d’eau sur la Sanaga va impacter les populations riveraines », peut-on lire dans le journal.

LQE précise qu’ «EDC qui va commercialiser l’énergie produite par ledit réservoir va devoir trouver les équilibres nécessaires pour réguler les activités développées sous son emprise : hydroélectricité, hydraulique, urbaine et villageoise, industries, agriculture, élevage, et pêche ». Selon Théodore Nsangou, le directeur général d’EDC, « Le bassin de la Sanaga est un gisement important pour l’agriculture lorsqu’on parle de l’agriculture de seconde génération, on a les surfaces qui doivent être extrêmement importantes et de manière transversale, il y a des questions environnementales ».

Pour le patron d’EDC, « la première priorité, c’est la production de l’énergie, ensuite il y a l’adduction d’eau et d’autres usages de l’eau. C’est pour cela que

dans le cadre du projet Lom Pangar, nous avons bénéficié d’un financement de l’Agence française de développement et de la Banque mondiale pour améliorer la gestion intégrée des ressources en eau de la Sanaga. Et ça demande un certain nombre de discussions entre experts», affirme-t-il.

Le versant du fleuve de la Sanaga, souligne le journal, « renferme 23% des ressources en eau de la surface du Cameroun, représente 70% du potentiel hydroélectrique du pays. Tout en couvrant une superficie de 129 000 Km², soit le quart de la superficie du territoire national ». C’est ce qui explique la nécessité pour le gouvernement d’organiser son exploitation.

Source: cameroon-info.net