Des sources révèlent que le Cameroun regarde vers le Moyen-Orient pour trouver un investisseur à qui céder ses parts dans l’entreprise.
Dans la société Aluminium du Cameroun (ALUCAM) les parts du Cameroun s’estiment à 47%. Et comme le rapporte le quotidien Le Jour édition du 22 août 2016, l’État a déjà signifié l’intention de céder lesdites parts. C’est donc du côté du Moyen-Orient qu’il se retourne à la quête d’un investisseur ou des investisseurs. Toutefois Le Jour dit que la société «Rio Tinto Alcan qui avait promis d’aider le Cameroun dans sa quête d’un nouveau repreneur s’est jusqu’ici montrée impuissante dans sa tâche».
Pour rappel c’est en octobre 2014 que ce géant métallurgique Rio Tinto s’est retiré du capital d’ALUCAM basé à Edéa, dans la Région du Littoral. La séparation a donc été effective en décembre de l’année suscitée. Cependant ALUCAM est restée en proie à une situation quasi végétative qui a conduit au licenciement de plusieurs personnels de la société. «Début janvier 2016, le groupe financier Lazard a été retenu pour conduire cette opération de reprise. Réalisé sous la houlette de Xavier Atieh, associé gérant et responsable Moyen-Orient et Afrique et de Michèle Lamarche, associée gérante et spécialiste des dettes souveraines, le passage en revue des actifs de l’industriel ALUCAM serait aujourd’hui terminé», c’est une information rendue publique par l’hebdomadaire Jeune Afrique.
Ce journal indique qu’«un rapport dressé par Lazard a permis l’envoi fin juillet d’un «teaser» à des investisseurs potentiels au Japon et au Moyen-Orient notamment». Du point de vue marketing, on entend par teaser un appel de pied, une présentation brève susceptible d’aguicher de potentiels investisseurs qui ouvriraient alors des négociations s’ils sont intéressés par cette reprise. Toutefois d’ici le mois de septembre, des sources indiquent que d’autres partenaires financiers pourraient être approchés dans le but de faire avancer ce dossier supervisé par Séraphin Magloire Fouda, le Secrétaire Général de la Primature.