L'enveloppe accordée au MINCOM pour l'exercice 2018 est de 4,390 milliards

Mincom Budjet Par rapport à 2017, ce budjet de 2018 a connu une baisse de 145 millions de F

Tue, 5 Dec 2017 Source: cameroon-tribune.cm

Pour l'exercice 2018, ce départemental ministériel devra faire avec un peu plus de 4 milliards de F pour relever le défi d'une communication pointue.

L'enveloppe allouée au ministère de la Communication (MINCOM) pour l'exercice 2018 est de 4,390 milliards de F. Par rapport à 2017, elle a connu une baisse de 145 millions de F.

Face à la Commission des Finances et du Budget de l'Assemblée nationale hier, Issa Tchiroma Bakary a décliné les axes majeurs du déploiement de son département ministériel en 2018. En effet, le gouvernement affiche une réelle volonté de redynamiser et de coordonner la communication gouvernementale.

À ce défi, se greffe le « diktat » de l'actualité qui nécessite l'organisation en temps réel des points de presse. De plus, face aux dérives des réseaux sociaux, la récurrence des menaces sécuritaires, la mise en œuvre des grands projets structurants, le MINCOM est appelé à bâtir un plan de communication conséquent.

Celui-ci devra obéir au principe de l’instantanéité, afin d’étouffer le flux dolosif de désinformations souvent en circulation.

Pour ce faire, en dépit de la dotation budgétaire insuffisante, le MINCOM a identifié deux programmes: l'amélioration de l'offre et de l'accès à l'information, ainsi que la gouvernance et l'appui institutionnel du sous-secteur de la communication. Le premier programme dit « opérationnel » débouche sur quatre actions majeures.

Globalement, il vise à dynamiser la communication publique et privée, à développer les infrastructures de l'information et de la communication et à promouvoir l'image de marque du Cameroun. Quant au deuxième programme dit « support», il entend valider le contrat de performance de ce départemental ministériel.

Ceci passera par la supervision et la coordination de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de communication et la gestion des ressources financières et logistiques, entre autres.

Dans cette approche managériale, Issa Tchiroma Bakary souhaite également poursuivre le suivi auprès des organismes sous-tutelle, à l’instar de la Cameroon Radio Television (CRTV), la Société de presse et d’éditons du Cameroun (SOPECAM) et l’Imprimerie nationale.

Si les deux premiers ont engrangé des lauriers en 2017, grâce à l’offre d’information diversifiée, le troisième a besoin d’être soutenu.

Source: cameroon-tribune.cm