Selon le récent rapport du Capcam, la production aurifère enregistrée par les agents de contrôle représente actuellement 20% de la production réelle des sociétés de mécanisation
Selon le récent rapport du Capcam, la production aurifère enregistrée par les agents de contrôle représente actuellement 20% de la production réelle des sociétés de mécanisation
La production aurifère enregistrée par les agents de contrôle représente actuellement 20% de la production réelle des sociétés de mécanisation, entraînant des pertes mensuelles cumulées de près de 1 milliard FCFA pour l’Etat camerounais, selon le dernier rapport du Cadre d’appui et de promotion de l’artisanat minier (CAPCAM).
Se basant sur les conclusions de la mission de terrain effectuée du 7 au 27 avril 2016 dans les régions de l’Adamaoua et de l’Est, le document indique que ladite production constitue les 32% du seuil minimal réel évalué de la production réelle des sociétés de mécanisation pour que cette activité leur soit rentable, soit des pertes mensuelles nettes de près de 600.000 FCFA pour les caisses publiques.
Selon les données du CAPCAM, en charge de prélever directement les parts de l’Etat fixées à 15% sur le carreau de la mine sous forme d’équivalent en production totale brute, de superviser et encadrer la négociation des termes de contrats entre les nationaux et les partenaires techniques et financiers, le pays compte 53 opérateurs de mécanisation plus poussée l’artisanat minier.
Le Cameroun, qui ambitionne de développer son industrie à travers le secteur minier, dispose par ailleurs, depuis 2010, d’une loi consacrant la transformation locale d’au moins 15% de toute production minière.