Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 23 décembre 2021, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, un investissement en capital de 10,5 millions d’euros dans le cadre du premier tour de table du fonds panafricain pour les start-up technologiques, Janngo Start-Up Fund.
En effet, le soutien de la Banque africaine de développement au Janngo Start-Up Fund s’inscrit dans le cadre de sa stratégie en faveur de l’emploi des jeunes et de son soutien à la croissance et à l’entrepreneuriat, tirés par le secteur privé dans les économies africaines.
Selon le Directeur du département Développement du secteur financier de la BAD, Stefan Nalletamby, le fonds peut favoriser la transformation d’un écosystème d’affaires classique en communauté entrepreneuriale dynamique, axée sur les jeunes et sur la technologie.
« L’Afrique connaît une pénétration rapide de la téléphonie mobile avec Android et d’autres plateformes. Cela offre d’énormes possibilités de développer des start-up et des PME innovantes et à forte croissance, a souligné Nalletamby. Mais il y a un manque cruel de capital-risque pour la première et toute nouvelle génération de fonds de capital-risque ciblant les entreprises en phase de démarrage ».
Le fonds permettra de renforcer le secteur privé en déployant des modèles commerciaux basés sur la technologie pour les petites et moyennes entreprises qui répondent aux besoins des populations défavorisées, qui créent des opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes et qui améliorent la qualité de vie des populations africaines. Cet investissement commun renforce le programme « Boost Africa », une collaboration entre les partenaires contributeurs et la Banque européenne d’investissement pour soutenir les fonds d’investissement qui ciblent les entreprises innovantes en phase de démarrage en Afrique subsaharienne.
Géré par le fonds d’investissement Janngo Capital, Janngo Start-Up Fund crée, développe et investit dans des start-up technologiques qui ont un modèle économique pérenne et un impact social inclusif. Ses domaines d’intervention sont notamment l’agroalimentaire, les services financiers, l’énergie, l’éducation et la santé.