La BAD octroie 42 milliards de FCFA au Cameroun pour le financement des intrants agricoles

D’ici 2025, 450 000 tonnes de riz paddy seront produits

Wed, 13 Jul 2022 Source: www.camerounweb.com

• Avec ce financement, le Minader compte booster la production des filières cibles

• D’ici 2025, 450 000 tonnes de riz paddy seront produits

• 30% de cette subvention couvriront les frais d’achat d’urée et des engrais

C’est à travers le Programme d’appui au renforcement de la production agricole du Cameroun (PARPAC) que ce financement de la BAD sera mis en œuvre. Durant trois ans, il sera question d’accroître la production et la productivité de certaines filières prioritaires parmi lesquelles le maïs, le mil/sorgho, le riz, le soja, la pomme de terre et l’huile de palme. Les producteurs seront fournis en semences ou plants de qualité et fertilisants. 30% de cette subvention couvriront les frais d’achat d’urée et des engrais au profit des petits producteurs des filières ciblées. Avec ce financement, le Minader compte booster significativement la production des filières cibles. Par exemple, d’ici 2025, 450 000 tonnes de riz paddy seront produits et 750 000 tonnes en 2030 et le maïs sera de quatre millions de tonnes en 2025 et huit millions en 2030. Pour relever ces défis, le Minader a fait appel aux experts agricoles notamment ceux de l’Institut de Recherche agricole pour le Développement (Irad).

La Banque africaine de développement (BAD) a récemment octroyé au Cameroun une enveloppe pour répondre aux besoins en semences améliorées et en intrants pour la relance de filières agricoles. C’est pour une bonne gestion de cette enveloppe que Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) a présidé hier à Yaoundé, une session extraordinaire du Comité de pilotage (Copil) et d’orientation de la mise en œuvre des subventions agricoles. « Cet appui fait suite à une demande du gouvernement à la BAD pour mettre en place un plan d’urgence de production agricole afin d’enrayer les effets négatifs de la crise russo-ukrainienne, de l’augmentation du prix du gaz en Europe et de l’après Covid-19 », a déclaré Gabriel Mbaïrobé.

Selon lui, il s’agissait au cours de cette session extraordinaire, d’arrêter non seulement les filières prioritaires (Riz, mil, maïs, sorgho, pomme de terre et l’huile de palme), mais aussi de repartir les productions de semences par zones agroindustrielles et de choisir les formulations d’engrais à subventionner pour permettre aux agriculteurs des régions de l’Adamaoua, du Nord, de l’ExtrêmeNord et celles des régions méridionales de bénéficier du soutien. Il était également question de statuer sur la répartition des quantités de semences de pré-base et base requises dans le cadre de la relance et la répartition des quantités des engrais par région. L’ambition visée étant l’augmentation de la production agricole d’au moins 30% afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à travers la mise à la disposition des producteurs des semences améliorées.

Source: www.camerounweb.com