Une bonne nouvelle pour l’économie camerounaise. « Dans son document de stratégie pays (DSP) couvrant la période 2015 - 2020, l’institution financière africaine (la BAD) prévoit d’investir au Cameroun 2,8 milliards de dollars (1 560,82 milliards de FCFA à la valeur du dollar au 17 novembre) », renseigne Intégration paru ce 20 novembre 2017.
Une enveloppe qui représente la somme des investissements de la Banque Africaine de Développement dans notre pays en quatre décennies. « Ce montant est supérieur aux 2,15 milliards de dollars investis en 44 ans de partenariat (1972-2016). A en croire la banque, avec 22 opérations en cours, équivalant à plus d’un milliard de dollars d’engagements, le Cameroun constitue, à la fin 2016, son portefeuille le plus important en Afrique centrale et compte parmi les 10 pays où elle investit le plus », souligne l’hebdomadaire.
L’article de notre confrère précise également les secteurs et les projets vers lesquels les investissements sont orientés. « Parmi ces engagements, 54 % correspondent à de l’appui au secteur public national, 29 % à des projets publics à vocation régionale et 17 % au soutien au secteur privé. Pour le DSP 2015 - 2020, la Banque appuie le Cameroun dans les infrastructures et la gouvernance sectorielle. Ainsi, de grands projets d’infrastructures sont prévus tels que le programme routier (phase 3), le projet d’interconnexion électrique Cameroun-Tchad, le projet hydroélectrique de Nachtigal, le projet de développement urbain (phase 1), le projet du chantier naval (phase 2) et le projet de développement des chaînes de valeurs agricoles (phase 2) ».
Si des progrès ont été réalisés dans l’accompagnement de la BAD au Cameroun pour son développement, des efforts restent cependant à fournir. Notamment, précise l’institution dans sa Revue synthétique des résultats pour la période 2005-2015, «les projets du Cameroun continuent à prendre en moyenne 18 mois entre l’approbation par le Conseil d’administration et le premier décaissement, contre 12,7 mois pour la Banque en 2015. La lenteur mesurée par cet indicateur de performance opérationnelle, commune à tous les partenaires au développement, s’explique en partie par la durée de la passation des marchés, du lancement de l’appel d’offres à la signature du contrat ».