La BC-PME fait le bilan en moins d’un an d’activités

En moins d’un an d’activités sur le volet d’octroi de crédit, la Banque Camerounaise des Petites et Moyennes Entreprises (BC-PME) totalise déjà des engagements supérieurs à 2,5 milliards de FCFA, avec aucun impayé noté pour le moment. «Nous enregistrons des engagements de l’ordre de 2 502 604 465 FCFA, dont 230 engagements par signature pour un montant total de 1 176 351 836 FCFA, 73 engagements par trésorerie pour un montant de 826 252 629 FCFA et un financement public du Fini Hôtel d’un montant de 500 millions de FCFA», précise Agnès Ndoumbe épouse Mandeng Likeng, DG de la BC-PME.

D’après Le Quotidien de L’Économie paru lundi 14 novembre 2016, la BC-PME dispose à ce jour de près de 2 000 clients répartis entre ses deux agences, dont celle de Yaoundé ouverte le 20 juillet 2015, lors du lancement des activités de la banque, et celle de Douala ouverte le 3 août 2015. Le DG souligne que les mouvements d’affaires confiés à la banque par ses clients avoisinent déjà 12 milliards de FCFA et les opérations réalisées par les deux agences font ressortir un solde évalué à plus de 3,7 milliards de FCFA.

D’après un spécialiste approché par le journal, les résultats de la BC-PME prouvent qu’elle a un bel avenir. «La Banque est encore à l’étape de l’établissement et du déploiement sur le marché. Donc, ce qu’elle a déjà réalisé en terme de chiffre d’affaires et d’encours de crédit est largement au-delà de ce qu’on pouvait espérer à ce stade de représentativité territoriale. Il y a donc les raisons d’être optimiste vis-à-vis du rôle que cette institution va jouer dans le futur pour le tissu économique au Cameroun», confie l’expert.

Cette performance remarquable de la BC-PME paraît néanmoins insuffisante par rapport aux sollicitations et besoins du marché. «Il est impératif que soit mis à disposition de la banque, des fonds nécessaires au déploiement de son mécanisme de garantie pour le montant initialement convenu de 5 milliards de FCFA. Cet influx permettra d’amortir les chocs liés à l’investissement de démarrage des activités financées et permettra de respecter la norme sur la présentation du capital minimal édictée par la Commission Bancaire d’Afrique Centrale (COBAC)», suggère entre autres Agnès Ndoumbe épouse Mandeng Likeng.