La Banque européenne d'investissement (BEI) a ouvert un nouveau bureau régional en Afrique le 20 octobre, à Yaoundé. Il couvrira huit pays — Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Centrafrique, République démocratique du Congo (RDC), São Tomé-et-Príncipe et Tchad — afin de se rapprocher des clients de l'institution dans la région.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a ouvert son bureau de représentation régionale permanente le 20 octobre à Yaoundé, la capitale camerounaise. Ce lancement vient concrétiser l’accord de siège paraphé plus d’un auparavant, en mars 2015.
Dirigé par l’Italien Andrea Pinna, le bureau de Yaoundé couvrira huit pays : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Centrafrique, la République démocratique du Congo, São Tomé-et-Príncipe et le Tchad.
La BEI souhaite ainsi se rapprocher de ses clients dans la région. « L’ouverture d’un bureau pour l’Afrique centrale nous aidera à apporter notre appui à des investissements cruciaux dans les infrastructures, l’eau, l’énergie et d’autres secteurs clés, ainsi qu’à la croissance du secteur privé, élément fondamental du développement économique », indique son vice-président, le Néerlandais Pim van Ballekom.
Extension en Afrique subsaharienne
L’institution financière des pays de l’Union européenne finance des projets au Cameroun depuis 1965. Elle a par exemple engagé 30 millions d’euros pour la réalisation du barrage de Lom Pangar, dans l’est du pays. En 2015, elle a appuyé des investissements en Afrique à hauteur de 850 millions d’euros.
La BEI, qui dispose déjà de sept représentations sur le continent — Pretoria, Dakar, Le Caire, Nairobi, Tunis, Rabat, Addis-Abeba — compte augmenter leur nombre d’ici la fin de l’année, en ouvrant notamment des représentations à Luska (Zambie) et Maputo (Mozambique).
En mars dernier, Ambroise Fayolle, le vice-président de la BEI, avait par ailleurs confirmé l’ouverture (déjà annoncée l’année dernière) d’un bureau régional à Abidjan qui se concentrera sur les énergies renouvelables et les PME.