Entre mai et juin 2016, des membres du gouvernement, fonctionnaires, journalistes, représentants de la société civile, étudiants et entrepreneurs, au total plus de 600 personnes, ont été invités à donner leur avis sur les interventions du Groupe de la Banque mondiale au Cameroun.
Dans de nombreux domaines, rapporte la Banque mondiale, l’on constate une nette amélioration de l’image de l’institution par rapport à l’enquête réalisée il y a trois ans, aussi bien sur le plan de son engagement que de son action sur le terrain. « Dans l’ensemble, les relations de l’institution avec ses homologues sont jugées positives et sa collaboration avec les autres bailleurs de fonds et les partenaires a nettement progressé », indique l’institution financière mondiale.
Deux grandes priorités de développement se détachent clairement de cette enquête : « la gouvernance ou la réforme du secteur public », suivie par « l’essor de l’agriculture », sachant que pour la majorité des personnes sondées, ce dernier secteur joue également un rôle primordial dans la lutte contre la pauvreté.
Les personnes interrogées ont manifesté leur désir de voir la Banque mondiale élargir ses contacts au-delà des cercles gouvernementaux habituels, pour collaborer notamment avec les ONG et le secteur privé. Elles ont également insisté sur l’importance d’associer davantage la société civile lors de la mise en œuvre ou le suivi des projets.