Dans son édition du 8 décembre 2016, Le Quotidien Émergence rapporte que l’État du Cameroun vient d’opter au retour de l’État au sein de la Cameroon Postal Services (CAMPOST). En proie à de multiples difficultés ces dernières années, en parlant de la CAMPOST, le premier vice-président de l’Assemblée Nationale a déclaré que «le Chef de l’État a à maintes reprises manifesté son ambition de redresser et de moderniser la poste camerounaise».
Le représentant du président de la chambre basse du parlement de son côté a appelé à la tenue «des actions fortes et immédiates». La première d’entre elles selon lui consiste «à prendre des mesures de régulation pour lesquelles le Gouvernement devra baliser le cadre de l’exécution de la loi sur l’activité postale, puis favoriser l’épanouissement des opérateurs privés».
L’action suivante qui est la deuxième doit être, selon le vice-président de l’Assemblée Nationale (AN), amener la population à consommer locale. C’est-à-dire à consommer les services de la CAMPOST. Le vice-président de l’AN a par ailleurs invité le parlement à montrer l’exemple. «Je demande à la direction générale de la CAMPOST de déposer sans délai son offre multi-services à l’Assemblée Nationale».
C’est donc là une position qui va en droite ligne avec celle de l’Honorable Julien Bara président du réseau des parlementaires en charge des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication. «CAMPOST n’offre plus seulement des services postaux, mais excelle également dans des services dans le domaine des TIC. C’est pour cette raison que le Gouvernement s’est donnée pour objectif de relever le défi managérial à travers la camerounisation», a-t-il dit.
Pour le quotidien, cela pourrait bien expliquer la nomination de Pierre Kaldadak à la tête de la CAMPOST.