La CEMAC réfléchit sur la meilleure utilisation de ses ressources minières

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Fri, 19 Jun 2015 Source: Le Griot

Plus de 250 experts et responsables institutionnels prennent part depuis mardi à Yaoundé au Cameroun, à une Conférence internationale sur les industries extractives organisée à l’initiative de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), en partenariat avec l’Allemagne.

Ces assises ont pour objet d’identifier les moyens pouvant faciliter une meilleure valorisation des ressources du sous-sol des six pays membres (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine et Tchad) de la CEMAC.

Comme l’explique le président de la Commission de cette organisation régionale, Pierre Moussa, «le but de cette réunion est de sensibiliser les cadres et les populations de la sous-région sur le fait qu’on dispose d’une ressource stratégique qui va constituer une filière extrêmement importante pour leur développement, pour leur accession à l’émergence et qu’ils ont donc le devoir impératif de mieux le gérer».

C’est une séance d’échanges et de débats ponctués de travaux en ateliers visant en l’occurrence à « renforcer les compétences de nos experts de la sous-région en matière de négociation des contrats, en matière de gouvernance sur les questions de mines, en matière de pilotage des projets miniers», a poursuivi l’ancien ministre congolais des Finances en poste depuis 2012.

L’Afrique centrale est une région réputée riche en ressources minières, qui constituent une part importante des économies de la région. « D’ailleurs, 40% de nos exportations (…) ont leur provenance de ce secteur extractif », a souligné le secrétaire d’Etat camerounais auprès du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Fuh Gentry Calistus.

C’est surtout le pétrole qui domine ces économies. D’après une estimation récente de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), il représente 35,6% du Produit intérieur brut sous- régional, 56,1% des recettes budgétaires et 69,1% des recettes d’exportation.

Source: Le Griot