La CNC évalue le marché des vins à plus de 127 milliards

Vin Sur Le Marche GIPAS organise du 6 au 12 décembre prochain la foire internationale aux vins pour l'Afrique Centrale

Thu, 9 Nov 2017 Source: cameroun24.info

Avec une croissance de l’ordre de 5 à 6% par an, le marché des vins et spiritueux connait une croissance fulgurante. Déjà en 2013, les statistiques démontraient que notre pays tient la palme d’or de la consommation des vins de Bordeaux.

A l’époque, 43,69% de nos vins et spiritueux provenaient de la France, 9,64% d’Espagne, 9,59 du Royaume-Uni, 8,34% du Brésil et 7,34 d’Afrique du Sud. Bien avant entre 2010 et 2011, notre pays avait importé 11 millions de litres d’alcool pour une valeur de 2,6 milliards FCFA. Les importations étaient de 23% entre 2009 et 2010 et se chiffraient à 30%.

Autant d’indices révélés le 7 novembre 2017 au cours d’un point de presse de la Chambre nationale des consommateurs (CNC). C’était en prélude à la foire internationale aux vins et spiritueux pour l’Afrique centrale qui se tiendra du 6 au 12 décembre 2017 à la maison du parti de Bonanjo, Douala.

Selon Calvin Nya, président de la CNC, le marché des vins et spiritueux connait toutefois une effervescence dans la contrebande et la contrefaçon avec un taux de 60% des produits commercialisés selon le ministère du commerce. Un phénomène qui cause des pertes estimées selon un rapport de la Chambre de Commerce, d’industrie et de l’artisanat (CCIMA) de 2014, à 255 milliards FCFA par an.

Pourtant, l’Etat a déployé des moyens de lutte contre ce fléau avec l’imposition d’une vignette sur les vins et spiritueux. Mais les résultats, déplorent les professionnels du secteur, sont peu flatteurs.

Face à une prolifération des produits qui peuvent avoir un impact négatif sur la santé des consommateurs, le Groupement professionnel des importateurs d’alcools et spiritueux (GIPAS), organise la foire internationale aux vins et spiritueux pour l’Afrique centrale.

Il sera question au cours de ladite foire, a-ton appris, d’éduquer le public à la consommation des produits de qualité. Mais surtout d’encourager l’arrivée de nouveaux produits de qualité dans le marché sous-régional en progression.

Source: cameroun24.info