Quel est l’état de santé de la Campost aujourd’hui ?
Les difficultés de la Campost sont connues. Elle évolue dans un environnement non régulé. Il y a une prolifération des services de messagerie mais il n’y a pas de régulation. Dans les zones les plus rentables, l’activité de la Campost est accaparée par des opérateurs privés du fait de l’absence de cette régulation. La loi régissant l’activité postale accorde le monopole de certains envois d’un certain grammage à la Campost mais cela n’est pas respecté du fait de l’absence de la régulation. Ça c’est le problème fondamental de la Campost, mais le gouvernement est à notre chevet, et se penche sur ces différents problèmes pour trouver des solutions appropriées afin que la Campost puisse reprendre ses lettres de noblesse.
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Quelles sont vos attentes spécifiques à l’endroit du comité interministériel ?
Des propositions concrètes ont été formulées au gouvernement à travers des groupes de travail qui ont été mis en place dans les services du Premier ministre. C’est la raison de la réunion de demain (ce jour, ndlr). Vous savez, la poste se trouve dans les zones financièrement déficitaires. A Nguelemendouga par exemple, la production du bureau ne permet même pas de payer le salaire de l’agent qui est en service. Malgré tout, la poste devrait y être présente. Donc il y a le service postal universel qui devrait être compensé par le Trésor public, parce qu’en fait c’est une oeuvre de service public.
Où en est-on avec le paiement des épargnes ?
Nous sommes en train de saisir toutes les opérations de l’épargne postale, parce que depuis la nuit des temps, les données ne sont pas concordantes. Il faudrait consolider ces chiffres pour que nous puissions en temps opportun les présenter au gouvernement pour qu’il puisse trouver des solutions quant à l’épargne postale dite sinistrée.
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