Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique pharmaceutique commune des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac) en collaboration avec le ministère de la Santé publique du Cameroun, a organisé récemment à Douala, une conférence des ministres en charge de la Santé de la sous-région sous le thème : « Lutte coordonnée contre les faux médicaments et les circuits illicites des médicaments en Afrique centrale ».
Experts, membres de la société civile, laboratoires pharmaceutiques, partenaires techniques et financiers ont pendant deux jours, tablé sur deux textes. Le premier est un projet d'analyse de la situation de la lutte contre les faux médicaments et la vente illicite dans les pays de la Cemac. Le second est un projet de plan opérationnel d'action de lutte.
Dans son discours, André Mama Fouda, le ministre camerounais de la Santé publique, a rappelé que, « lors de sa 13ème session tenue en février 2005 à Libreville, le conseil des ministres de la Cemac a donné mandat à son organisme chargé des questions de santé publique, l’Oceac, de conduire le processus d’harmonisation des politiques pharmaceutiques nationales en Afrique centrale ».
L’objectif, à Douala, selon M. Mama Fouda, était donc de rendre opérationnelles et performantes les administrations centrales des services pharmaceutiques dans les pays de la zone Cemac.
Pour atteindre cet objectif, les Etats membres de la Cemac se sont engagés à mettre en place des directions ou des directions générales des pharmacies dotées de moyens humains, matériels et financiers conséquents pour leur permettre de remplir leurs missions.
Les participants aux assises de Douala ont été invités à mettre en place des instances professionnelles fonctionnelles (ordres, syndicats et associations) chargées de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie pharmaceutiques, de l’indépendance et de la défense des intérêts de la profession.
Au terme de cette conférence une déclaration commune pour le renforcement de l'engagement des pays membres dans la lutte contre les faux médicaments et la vente illicite des médicaments a été signée.