Dans sa publication du 4 avril 2017, Le Quotidien de l’Economie dit s’être rendu A Douala, précisément au lieu-dit «Douche municipale» et ses environs. Dans ce secteur, indique le journal, ce sont les boutiques des ressortissants chinois que l’on retrouve à quasiment tous les carrefours.
«C’est le même constat au marché Congo, où plusieurs immeubles sont devenus des grandes surfaces commerciales chinoises. Ici et là, les visiteurs ont l’embarras du choix face aux multiples modèles de chaussures: ballerines, babouches hommes, femmes et enfants; des escarpins, des collants, des pantalons slims, des tailles basses ou encore des hauts moulants. Le tout renforcé par des sacs les plus en vogue», décrit le quotidien, selon lequel, ces Chinois grappilleraient leurs parts de marché, car ils vendent à vil prix des grandes marques contrefaites telles Samsung, Nokia ou Huawei, Nike, Adidas, Timberland.
Dans le secteur forestier, les investissements chinois ont augmenté de façon exponentielle et d’importantes quantités de bois et produits non ligneux sont exportées vers la Chine et d’autres pays asiatiques. «La Chine a importé 55% du bois issu du Cameroun, sur la période allant de 2004 à 2012, suivi du Vietnam et de l’Italie d’après le rapport de l’ONG Traffic de mars 2017».
Concernant les jeux du hasard, la Chine investit depuis quelques temps dans des machines à sous. «Il y a quelques années, la chronique sociale a repéré un couple de Chinois vendant des beignets dans les rues de Yaoundé. Tout comme quelques mauvaises langues croient voir de temps en temps des belles de nuit de nationalité chinoise. C’est une peinture anecdotique de ce qu’est la coopération entre la Chine et le Cameroun, qui a déjà généré de substantiels résultats», note le journal.
L’Empire du milieu investit tout aussi dans les projets d’infrastructures du Cameroun tant dans le domaine routier qu’énergétique ou portuaire. En 2015, le solde global avec la Chine était déficitaire de plus de 150 milliards de FCFA, alors qu’il n’était que de 15,5 milliards un an plus tôt.