Yaoundé abrite actuellement la Conférence des postes et télécommunications de l’Afrique centrale (Coptac) en marge de celle des plénipotentiaires de l’Union panafricaine des postes (Upap) qui s’achève le 25 juillet.
« Ne laissons plus notre organisation sclérosée par la léthargie et l’apathie. Le moment est venu de passer définitivement à l’action, soyons en éveil permanent. Agissons promptement et soyons des artisans fervents du décollage définitif de la Coptac… Notre intégration sous-régionale doit être une réalité palpable. Elle doit aussi passer par un agir collectif et solidaire », a préconisé l’Inspecteur général chargé des questions techniques par intérim, Joseph Nsongan Etung, représentant le ministre des Postes et télécommunications du Cameroun.
L’orateur a demandé aux participants de saisir cette opportunité pour harmoniser les candidatures des Etats membres de la Coptac à « ces grandes instances internationales et consolider la stratégie sous-régionale ».
Les experts réunis à Yaoundé vont plancher sur des projets prioritaires dans le domaine postal. On peut citer, entre autres, l’amélioration de la qualité de service et de la sécurité du courrier ainsi que l’élaboration d’un modèle communautaire de service postal universel en Afrique centrale.
Sur le plan des télécommunications et des TIC, ils vont réfléchir sur la réalisation d’une infrastructure d’interconnexion dans l’espace communautaire, la création d’un point d’échange Internet, l’harmonisation des politiques sous-régionales en matière de cybersécurité, la politique de construction et d’exploitation des points d’atterrissements des réseaux de câbles sous-marins à fibres optiques sur les côtes des pays de la Coptac.
L'organisation a vu le jour à Libreville en 1998 à la suite de la volonté des Etats membres de mettre sur pied une structure inter-Etats s’occupant du secteur transport et communication.