La SONARA face aux dysfonctionnements de son réseau électrique

Selon Ibrahim Talba Mala, Directeur Général de la Société Nationale de Raffinage (SONARA), le réseau électrique de la société «fait l’objet de nombreux dysfonctionnements liés à des causes diverses».

Raison pour laquelle, la société a lancé un appel à manifestation d’intérêt devant aboutir à la qualification des entreprises ou des cabinets expérimentés dans le domaine de l’électricité. Le DG de la SONARA révèle même que des études menées ont montré que la société ne possède pas d’outils qui permettent d’analyser et valider le dimensionnement des installations électriques.

«Au vu de tous ces éléments, il a paru nécessaire d’acquérir un outil à même de pouvoir accomplir l’exécution de ces tâches», le DG. Selon lui, les entreprises qui désirent réaliser cette prestation sont invitées à faire parvenir leurs dossiers de manifestation d’intérêt à la SONARA avant le 23 novembre 2016. Les résultats du dépouillement seront disponibles en décembre prochain et les candidats retenus vont participer à un appel d’offres national restreint.

Le Quotidien de l’Économie paru le 9 novembre 2016 rappelle que la SONARA a été inaugurée en 1981, bien que créée par décret présidentiel N° 73/135 du 24 Mars 1973. Son capital est de 23 milliards de FCFA, détenu à 85% par l’État camerounais. La société possède une capacité de production d'environ 2,2 millions de tonnes par an. C’est une société d'économie mixte de raffinage de pétrole brut. La SONARA met à disposition sur le marché les produits pétroliers suivants: le butane, l’essence super, le jet, le pétrole lampant, le gas-oil, le distillat, et le fuel-oil.

La raffinerie de Limbe a une capacité théorique de 2.100.000 tonnes par an. Elle a été conçue au départ pour traiter du brut léger (Arabian light). Mais, étant donné que le Cameroun produit actuellement des bruts lourds, on constate une inadéquation entre l’outil existant à la raffinerie et les bruts disponibles.