La Turquie exporte son savoir-faire au Cameroun

De nouveaux produits turcs, notamment les matériaux de construction font leur entrée sur le marché camerounais. Un partenariat privé-privé a été signé ce qui permettra donc l’entrée de ces nouveaux produits turcs sur le marché local.

Deux ans. C'est la période d'efficacité « d'Isonem moustique », une peinture déjà en vente au Cameroun et qui va désormais apporter sa contribution dans la lutte contre le paludisme, cette maladie qui, selon les chiffres du ministère de la Santé publique, a causé près de 4.000 décès l'année dernière.

Et ce n'est pas tout. Porté par sa stratégie nationale de développement (Snd-30) et aussi par l'ambitieux projet de création d'une zone de libre échange continentale africaine composée d'un marché unifié où l'on retrouvera 1.3 milliard de consommateurs, le Cameroun est devenue un eldorado pour plusieurs investisseurs étrangers.

C'est le cas du groupe Isonem, une entreprise turque spécialisée dans la protection et l'entretien des bâtiments qui vient d'installer sa filiale au Cameroun. Après l'Afrique de l'Ouest, notamment en Côte d'Ivoire, au Nigeria, au Ghana, au Sénégal et au Togo, Isonem dépose ses valises aux Cameroun afin de proposer non seulement aux ménages mais aussi aux acteurs des Btp des solutions, entre autres, aux problèmes de moisissure, fuite d'eau et d'humilité.

Au total, plus de 50 produits d'étanchéité et de protection des bâtiments, tous « de qualité économiques et écologique et adapté à l'environnement africain » ont été présentés au cours d'une cérémonie présidée le 15 mars dernier par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, qui tout en félicitant le fruit du partenariat privéprivé entre Kubilay Kurt, Pdg d'Isonem Turquie et le jeune entrepreneur camerounais Fabrice Lowe a émis le vœux de voir naître au Cameroun une unité de production desdits produits.

Lequel vœu n'est pas tombé dans les oreilles de sourds. « Nous envisageons à cours, moyen ou à long termes, l'installation d'une unité Isonem au Cameroun afin de développer ces produits sur place, puisque nous avons constaté que, pour que ces produits arrivent au pays il faut attendre environ 45 jours. Et c'est un véritable problème », confie Fabrice Lowe, directeur général de Tab Isonem Cameroun, la première sucresale de cette entreprise turque en Afrique centrale.

A côté des bâtiments, cette structure propose également des solutions qui permettent d'améliorer l'état des routes bitumées.