La contribution du ciel camerounais au PIB demeure faible

Une tendance qu’entend renverser le nouveau ministre des Transports qui vient de visiter les entreprises sous sa tutelle.

En Afrique, le secteur de l’aéronautique contribue à hauteur de 34182,3 milliards dans le Pib, d’après le rapport publié en 2008 au sommet de l’aviation et de l’environnement tenu à Genève en Suisse.

Au Cameroun, la contribution de ce secteur dans le Pib national n’est pas rendu publique. Mais les experts indiquent qu’elle demeure très faible. L’aviation, avec le fret, le tourisme, et la sous-traitance, devrait en principe générer d’énormes ressources, compte tenu du nombre important (27) des compagnies qui le desservent.

La compagnie nationale Camair-Co bat toujours de l’aille. Du côté des autres entreprises de l’aéronautique, placées sous la tutelle du ministère des Transports, l’on tarde toujours à voir le bout du tunnel. On se bat comme on peut. Aux Aéroports du Cameroun (Adc), la direction générale s’échine, malgré les difficultés,

à placer les aéroports aux standards internationaux. Du moins pour ce qui est de Yaoundé et Douala, deux villes à fort trafic aérien. L’Autorité civile aéronautique du Cameroun projette de construire un immeuble siège, afin de mieux assurer ses missions : garantir la sécurité de la navigation aérienne, la sécurité de l’exploitation des aéronefs, garantir une utilisation rationnelle et efficiente de l’infrastructure aéronautique, entre autres.

Le nouveau ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o, dont le cahier de charges pour ce secteur n’est pas clairement connu, a fait un état des lieux du secteur le 16 octobre dernier. En effet, il a effectué une visite de prise de contact dans les structures du secteur de l’aéronautique, question de prendre la mesure de ce qui l’attend.

Il s’est rendu tour à tour à la Ccaa et à l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Dans cette deuxième escale, en quelques minutes, il a compris le fonctionnement technique de l’Asecna, avant de visiter la tour de contrôle de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, dont il a visité les coins et recoins.

Durant les différentes escales, Edgard Alain Mebe Ngo’o a décliné ses attentes en tant que ministre des Transports. « Je sors d’un ministère où la discipline est de rigueur et où l’erreur n’est pas permise. Je suis un adepte du travail et de l’atteinte des objectifs », a-t-il déclaré.