La libre circulation des personnes et des biens est une réalité à la CEMAC

Daniel Ona Ondo Image 1 Selon Daniel Ona Ondo la libre circulation n’était aucunement remise en cause

Tue, 13 Feb 2018 Source: APA

« Les personnes et les biens circulent. C’est fondamental. Deux pays faisaient obstacle à cela. C’est mon pays d’origine le Gabon et la Guinée Equatoriale. Ils ont levé cet obstacle, ils ont accepté d’acter la libre circulation », a affirmé Daniel Ona Ondo, lors d’une réunion sur les réformes institutionnelles au sein de la CEMAC.

Pour le nouveau président de la Commission, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’« au sommet de N’djamena, au Tchad en octobre 2017, « ça (la libre circulation des personnes) a été acté ».

« Dans les faits, il y a un acte additionnel, la libre circulation est fonctionnelle. Seulement il y a un problème, il faut la sécurité. Mettez-vous à la place d’un pays qui vient d’être attaqué, c’est compréhensible qu’il se replie sur lui », a-t-il souligné avant d’ajouter : « Maintenant c’est à nous de garantir la sécurité aux frontières. Et c’est le rôle de la CEMAC : faire en sorte que dans ses frontières, on puisse avoir un passeport biométrique pour qu’on puisse savoir qui circule ».

Commentant la décision de la Guinée équatoriale de fermer ses frontières suite à l’arrestation par la police camerounaise à la frontière entre les deux pays en fin décembre 2017 d’un commando accusé de fomenter un coup d’Etat, Ona Ondo a déclaré : « la libre circulation n’est pas remise en cause. C’est la sécurité qui est remise en cause. Je crois que quand vous êtes attaqué, vous êtes obligé de vous replier ».

Battant en brèche les accusations selon lesquelles l’Afrique centrale fait du surplace en matière de l libre circulation des personnes, le président CEMAC a soutenu que « même en Europe, vous circulez, mais vous êtes surveillé. Aujourd’hui nous sommes en train de faire en sorte que tous les pays aient un passeport CEMAC ».

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