La solution d’un jeune camerounais pour détecter les faux médicaments

Faux Medicaments Développée par un jeune Camerounais, l’application est conçue pour sauver des vies.

Mon, 7 Aug 2017 Source: intégration

Les chiffres sont très difficiles à connaître. Les faux médicaments relèvent par définition du trafic et sont donc incontrôlables. L'OMS (Organisation mondiale de la santé) estime qu'environ 10 % des mé- dicaments en circulation dans le monde sont faux. Mais, comme toutes les moyennes, cela varie d'une région à l'autre: si pour certaines on est proche de zéro, on peut atteindre 60 % à 80 % ailleurs.

C’est dans ce contexte que naît Munganga. «C’est une application mobilesmartphone et tablette qui permet aux utilisateurs de vérifier l’authenticité d’un médicament, c'est-à-dire connaitre si le médicament que nous avons entre les mains est un vrai ou un faux ou encore si celuici est oui ou non interdit sur le territoire national», vante Yannick Biavanga, son concepteur. Il indique que «c’est après avoir suivi un documentaire sur les conséquences des médicaments illicites en Afrique, je me suis rendue compte que ce fléau est d’une grandeur considérable en Afrique et j’ai fait quelques recherches sur le net.

Je suis tombé sur un article qui expliquait que chaque année en Afrique ce fléau occasionne plus de 800000 décès ; alors je me suis demandé quelles solutions je pourrai apporter pour la résolution de ce problème ? D’où l’idée de développer une application dans le but de résoudre ce problème et de diminuer ce fléau». Mode d’emploi L’application contient un moteur de recherche qui vérifie le statut du nom du médicament entré à savoir si celui-ci est interdit ou autorisé sur le territoire national. Cette application fonctionne à travers son scanner de Qr code et de code barre. A en croire Yannick Biavanga, l’application n’est pas encore distribuée. «Nous la testons actuellement et nous sommes en pour parler avec certains organismes de la santé afin d’obtenir les registres de base de données des médicaments nécessaires».

Toutefois, en ce qui concerne les financements pour la réalisation de ce projet, le jeune starupper avoue n’avoir pas eu besoin de beaucoup de financement, «bien que l’idéal serait par exemple de s’approprier le matériel nécessaire notamment desserveurs». Ce jeune développeur ancien étudiant en géologie rêve grand pour l’Afrique et souhaite plus tard organiser des séminaires de formations gratuites en informatique pour les sourds. Selon lui, les deux principales raisons qui font en sorte que les startups soient bloquées en Afrique sont les compétences et les financements.

Source: intégration