Le CEGIEAF outille sur la gestion des industries extractives

Atelier Gouvernance Des Industries Extractives Photo prise pendant une session de cours le 18 août 2016

Thu, 25 Aug 2016 Source: journalducameroun.com

Outiller des organes de surveillance en connaissance et compétences sur la gestion des industries extractives, c’est le but poursuivi par le Centre d’excellence pour la gouvernance des industries extractives en Afrique francophones (CEGIEAF) qui organise du 16 au 29 août, la 6e édition de son université d’été sur ledit secteur.

Il s’agit spécifiquement pour le Centre de «contribuer à l’amélioration de la qualité de l’intervention de ces organes de surveillance et de favoriser le réseautage entre activistes de la sous-région ainsi que la mobilisation pour exiger de toutes les parties, la transparence et la gestion responsable des ressources extractives», précise le CEGIEAF.

Pour atteindre ses objectifs, le Centre sélectionne les participants dans toutes les strates de la société, notamment, des organisations de la société civile, les parlementaires, les hommes de medias, les élus locaux, les étudiants, les enseignants, les professionnels indépendants, les personnels de l'administration publique, les personnels des entreprises.

«Les participants sont choisis en fonction de leurs expériences sur la thématique des industries extractives. Donc nous tenons compte de leur CV. Parce qu’on voudrait qu’après ces personnes mettent la formation qu’ils ont reçu en pratique. Il y a donc un suivi qui est effectué et nous soutenons les participants qui ont des projets», indique le gestionnaire du CEGIEAF, Jean Marcial Bell.

Pour cette sixième édition, les 28 participants à l’Université d’été sur la gouvernance des industries extractives sont originaires du Cameroun, Burkina Faso, Congo Brazzaville, Mali, Senegal, Tchad, Republique centraficaine, Republique démocratique du Congo, France et Côte d’Ivoire.

Ils suivent, pour la session 2016, des enseignements sur l’économie politique des industries citées, le processus de production d’un contrat, les instruments de fiscalité d’amont, le suivi des obligations légales et contractuelles, le développement durable.

A l’issue de la formation, leurs connaissances devraient être également renforcées sur la collecte et la gestion des revenus du secteur minier, les questions sociales et environnementales liées à cette activité et le développement durable.

«En tant qu’avocate, cette université d’été est très importante pour moi, d’autant plus que les avocats très souvent, ne s’intéressent pas à la gouvernance liée aux ressources naturelles. Nous nous occupons des affaires civiles impliquant des particuliers. En tant que tel, on essaie de boutiller sur la manière dont sont gérées les ressources naturelles dans notre pays. Nous sommes à présent mieux outillée sur comment procéder si désormais, nous avons à traiter d’une diligence judiciaire liée au sujet», indique Lumbu Faïla Carole une participante originaire de la République démocratique du Congo.

Le CEGIEAF organise chaque année l’université d’été en collaboration avec l’Université catholique d’Afrique centrale et des organisations internationales à l’instar de Natural resource governance institute et MISEREOR.

Source: journalducameroun.com