Selon un rapport de l’Institut national de la statistique (INS), publié le 19 août 2024, le Cameroun a exporté vers le Tchad 15 494,6 tonnes de riz en 2023. Ce qui a permis de générer une recette de 10,7 milliards de Fcfa. Le document intitulé «Commerce extérieur : échanges commerciaux entre le Cameroun et les autres pays africains en 2023». Le riz occupe ainsi la 4ème place en ce qui concerne les produits d’exportation du Cameroun vers le Tchad avec une valeur de 7% derrière le savon (17%), des préparations alimentaires diverses (10%) et des barres en fer ou en acier (9%). Selon investiraucameroun.com, le Tchad a deux principales sources d’approvisionnement en riz au Cameroun : la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) située dans la région de l’Extrême-Nord, et les importateurs camerounais. «Une bonne partie des 80 à 100 000 tonnes produites chaque année par cette entreprise publique camerounaise est écoulée dans la partie septentrionale du pays et les pays frontaliers tels que le Tchad et le Nigéria», souligne le site internet. Plus loin, le site d’information indique que «le riz importé par les commerçants camerounais pour approvisionner le marché local sert aussi à alimenter les circuits vers le Tchad et le Nigéria». Pendant ce temps, le pays peine à satisfaire la demande nationale estimée à 576 949 tonnes d’après Investir au Cameroun. Toutefois, la filière riz étant inscrite dans les objectifs de la SND30, le gouvernement ne cesse de multiplier des projets qui permettront d’accroître la production nationale de cette denrée, afin de ne plus dépendre des importations. Le Cameroun prévoit ainsi passer de 84 000 tonnes en 2023 à 750 000 tonnes d’ici 2030. D’après ce rapport de l’INS, les recettes d’exportations des marchandises à destination des autres pays africains se chiffrent à 397,0 milliards de Fcfa en 2023, contrairement à 342,8 milliards de Fcfa en 2022. Soit une hausse de 10,6%, représentant ainsi 12,7% des recettes d’exportations annuelles. Le Tchad avec 39,3% des parts de marché, est le premier client africain du Cameroun en 2023. Il est suivi par l’Afrique du Sud (12,6%), le Nigéria (10,4%), la République centrafricaine (9,0%). Le Gabon, le Congo, le Sénégal, la Guinée équatoriale, l’Ethiopie et l’Algérie complètent le tableau des dix principaux clients africains en 2023, pour une recette totale de 379,0 milliards de Fcfa. Les principaux produits exportés vers les pays africains sont : les huiles brutes de pétrole (19,2%), le savon de ménage (14,5%), le bois scié (5,3%), les préparations alimentaires (4,5%) et le riz semi-blanchi (3,3%). Les recettes d’exportations en 2023 à destination du Tchad se chiffrent à 149,1 milliards de Fcfa, tandis que celles de l’Afrique du Sud essentiellement constituées des huiles brutes de pétrole (96%) et du Caoutchouc naturel (2%) s’élèvent à 47,9 milliards de Fcfa. Enfin, vers le Nigéria, le Cameroun a exporté des marchandises d’une valeur de 39,5 milliards de Fcfa, constituées à 68% des savons, des cigarettes (8%) et des contenants pour gaz comprimés ou liquéfiés (5%).
Selon un rapport de l’Institut national de la statistique (INS), publié le 19 août 2024, le Cameroun a exporté vers le Tchad 15 494,6 tonnes de riz en 2023. Ce qui a permis de générer une recette de 10,7 milliards de Fcfa. Le document intitulé «Commerce extérieur : échanges commerciaux entre le Cameroun et les autres pays africains en 2023». Le riz occupe ainsi la 4ème place en ce qui concerne les produits d’exportation du Cameroun vers le Tchad avec une valeur de 7% derrière le savon (17%), des préparations alimentaires diverses (10%) et des barres en fer ou en acier (9%). Selon investiraucameroun.com, le Tchad a deux principales sources d’approvisionnement en riz au Cameroun : la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) située dans la région de l’Extrême-Nord, et les importateurs camerounais. «Une bonne partie des 80 à 100 000 tonnes produites chaque année par cette entreprise publique camerounaise est écoulée dans la partie septentrionale du pays et les pays frontaliers tels que le Tchad et le Nigéria», souligne le site internet. Plus loin, le site d’information indique que «le riz importé par les commerçants camerounais pour approvisionner le marché local sert aussi à alimenter les circuits vers le Tchad et le Nigéria». Pendant ce temps, le pays peine à satisfaire la demande nationale estimée à 576 949 tonnes d’après Investir au Cameroun. Toutefois, la filière riz étant inscrite dans les objectifs de la SND30, le gouvernement ne cesse de multiplier des projets qui permettront d’accroître la production nationale de cette denrée, afin de ne plus dépendre des importations. Le Cameroun prévoit ainsi passer de 84 000 tonnes en 2023 à 750 000 tonnes d’ici 2030. D’après ce rapport de l’INS, les recettes d’exportations des marchandises à destination des autres pays africains se chiffrent à 397,0 milliards de Fcfa en 2023, contrairement à 342,8 milliards de Fcfa en 2022. Soit une hausse de 10,6%, représentant ainsi 12,7% des recettes d’exportations annuelles. Le Tchad avec 39,3% des parts de marché, est le premier client africain du Cameroun en 2023. Il est suivi par l’Afrique du Sud (12,6%), le Nigéria (10,4%), la République centrafricaine (9,0%). Le Gabon, le Congo, le Sénégal, la Guinée équatoriale, l’Ethiopie et l’Algérie complètent le tableau des dix principaux clients africains en 2023, pour une recette totale de 379,0 milliards de Fcfa. Les principaux produits exportés vers les pays africains sont : les huiles brutes de pétrole (19,2%), le savon de ménage (14,5%), le bois scié (5,3%), les préparations alimentaires (4,5%) et le riz semi-blanchi (3,3%). Les recettes d’exportations en 2023 à destination du Tchad se chiffrent à 149,1 milliards de Fcfa, tandis que celles de l’Afrique du Sud essentiellement constituées des huiles brutes de pétrole (96%) et du Caoutchouc naturel (2%) s’élèvent à 47,9 milliards de Fcfa. Enfin, vers le Nigéria, le Cameroun a exporté des marchandises d’une valeur de 39,5 milliards de Fcfa, constituées à 68% des savons, des cigarettes (8%) et des contenants pour gaz comprimés ou liquéfiés (5%).