Ces exportations sont en hausse de 2 621 tonnes (4,77%), par rap- port au 54 902 tonnes exportées à la même période en 2021.
22 604 tonnes. C’est la quantité de banane que le Cameroun a exporté pour le compte du mois de mars, selon les données compilées et rendues publiques par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam). De façon particulière pour les différents opérateurs impliqués dans le secteur l’on a 19 240 tonnes pour les Plantations du Haut Penja (PHP), 1 982 tonnes pour la Cameroon development coorporation (CDC) et 1 382 tonnes pour la Boh Plantation (B PL).
A l’analyse, ces exportations affichent une hausse de 6 079 tonnes (36,78%), par rapport au 16 525 tonnes exportées au mois de février 2022. Si l’on observe au cas par cas, les exportations de PHP ont grimpé de 5 031 tonnes (35,40%) ; celles de CDC de 838 tonnes (73,25%) et celles de B PL de 210 tonnes (17,91%). Sur tout l’ensemble du premier trimestre de l’année 2022 ce sont au total 57 523 tonnes de bananes qui ont été envoyées en direction de l’étranger .
En comparaison par rapport à la même période en 2021, l’on observe aussi une hausse. Celle-ci est de 2 621 tonnes (4,77%). L’on est passé de 54 902 tonnes au premier trimestre 2021 à 57 523 tonnes au premier trimestre 2022. Ces bonnes performances observées dans cette filière de rente avaient déjà été annoncées par la Beac dans son test prévisionnel de conjoncture de la Cemac pour le compte du premier trimestre 2022.
En effet, dans son rapport la Beac indiquait une augmentation des activités en lien à « la reprise d’activités dans certaines plantations de la CDC, lesquelles étaient abandonnées à cause de l’insécurité. De même, l’extension des zones d’exploitation de la banane et la réhabilitation des ouvrages de production pourraient d’avantage améliorer les perspectives de la filière ».
Notons que que la Cdc qui exploi- te de vastes plantations d’hévéa, de palmier à huile et de bananes dans la région du Sud-Ouest du pays, a repris progressivement ses activités dans les zones jadis contrôlées par des groupes armés. En 2018, 12 sites sur 29 étaient en arrêt total de production, selon un rapport du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam). Certains sites étaient même devenus des camps de base pour des assaillants armés qui ont délogé les travailleurs. Ce qui a causé la perte de 6124 emplois sur ces sites en arrêt de production.