Le Cameroun intensifiera la production de l’or dans la région de l’Adamaoua

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Thu, 15 Oct 2015 Source: Investir au Cameroun

Avec la mise en eau partielle du barrage de Lom Pangar effective depuis le 24 septembre 2015, environ 5357 artisans miniers et 31 sociétés d’exploitation minière sont invités à quitter plusieurs sites d’exploitation de l’or, du fait de leur ennoiement prochain par les eaux de ce barrage en construction dans la région de l’Est-Cameroun, très riche en minerais divers.

Pour pallier la fin de l’exploitation de l’or sur ces sites miniers sur lesquels l’Etat camerounais avait lancé une opération de sauvetage de 13 tonnes d’or en 2007, en prélude à la construction du barrage, de nouveaux sites seront bientôt ouverts à l’exploitation dans la région de l’Adamaoua, dans le septentrion.

C’est du moins ce que vient de révéler le coordonnateur national du Cadre d’appui à l’artisanat minier (Capam), Jean Marcel Essomba. «L’impact de ces évacuations ne se ressent pas véritablement parce qu’en même temps, on est en train de démarrer l’exploitation dans d’autres sites, notamment dans la zone de l’Adamaoua. C’est dire qu’il y a une sorte de compensation. Mais, on aurait effectivement pu gagner plus, s’il n’y avait pas le réservoir du barrage à remplir», confie-t-il.

Pour rappel, le Capam est une structure gouvernementale dont le but est d’encadrer les exploitants miniers artisanaux, afin de canaliser vers le secteur formel la production d’or du pays. En effet, selon les statistiques officielles, au Cameroun 90% de la production nationale d’or est écoulé dans les circuits informels.

Le Capam a pour mission d'inverser cette tendance en supervisant l’implémentation des contrats de partage de production avec les sociétés minières, afin d’aider à la constitution des réserves d’or du Cameroun, d’une part ; et en achetant directement de l’or auprès de producteurs artisanaux, dans le but d’éviter que la production tombe dans l’escarcelle des trafiquants, d’autre part.

Source: Investir au Cameroun