Le Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences radioélectriques (Ciabaf) annonce que l’Etat du Cameroun va recruter dans les prochaines semaines un cabinet pour la réalisation d’une étude socioéconomique sur l’impact de l’utilisation future de la bande des Ultra hautes fréquences (UHF), compris entre 470-694 MHz, au niveau national.
D’après les explications du Ciabaf, cette étude est nécessaire parce « les perspectives d’utilisation de la bande UHF, attribuée au service de radiodiffusion (…) fait l’objet de convoitise de la part des opérateurs de téléphonie mobile ».
Par ailleurs, souligne Pierre Kaptue, membre de ce Comité, des « secteurs entiers, tels que les télécommunications électroniques mobiles, l’audiovisuel hertzien, les satellites, les transports, la sécurité publique, la défense nationale, et bientôt l’internet des objets, reposent essentiellement sur l’accès à cette ressource rare du domaine public de l’Etat, pilier majeur de l’économique numérique ».
En attendant, le recrutement d’un cabinet, le Ciabaf annonce qu’il va procéder à l’élaboration du manuel de procédures des fréquences aéronautiques et la finalisation de l’évaluation des installations radioélectriques du site du mont Mbankolo. Sans oublier la préparation des termes de référence portant sur l’étude de faisabilité de construction des tours de télécommunications au Cameroun.