Le Secrétariat national tire la sonnette d’alarme parce que les acteurs publics et privés tardent à réagir sur le rapport d’avancement 2015 de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractive (ITIE) attendu au plus tard le 7 octobre 2016.
Si ce rapport n’est pas publié avant le 31 décembre 2016, «le Cameroun sera suspendu de ladite initiative». C’est la quintessence d’un message que le secrétariat national de l’ITIE a récemment adressé aux entités publiques et privées impliquées dans le processus, indique Le Quotidien de l’Économie.
Selon le Secrétaire national, l’exigence «7.4 - b» de la nouvelle norme ITIE adoptée à Lima (Pérou) en février 2016 dispose que «les groupes de la société civile et les entreprises impliquées dans le processus ITIE, mais pas uniquement ceux qui siègent au sein du groupe multipartite, devront pouvoir donner leur point de vue sur ledit processus et voir leurs avis reflétés dans le rapport d’avancement». Aussi, le rapport d’avancement ainsi finalisé doit être publié avant le 31 décembre 2016, faute de quoi le Cameroun sera suspendu à cette Initiative.
Dans sa publication du vendredi 23 septembre 2016, le journal indique que, selon les dispositions de l’exigence «8.4», «les groupes multipartites sont tenus de publier des rapports annuels d’avancement. (…). Si le rapport annuel d’avancement n’est pas publié dans les six mois de l’échéance, le pays sera suspendu jusqu’à ce que le Conseil d’Administration de l’ITIE confirme que le rapport d’avancement manquant a été bien publié».
Pour le Secrétaire national de l’ITIE, ce processus est de nature à enrichir la stratégie de mise en œuvre de l’ITIE au Cameroun, et particulièrement la préparation de la prochaine validation qui devrait désormais intervenir à partir du second semestre de l’année 2017. L’ITIE a pour principale préoccupation la promotion de la sensibilisation du public sur la façon dont les pays gèrent leurs ressources pétrolières, gazières et minérales.