Il s’agit d’une prouesse technologique qu’on va devoir au High Tech Center de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de l’Université de Yaoundé 1. Pour y parvenir, le Centre fera recours aux technologies 3D et 4D.
Grâce au High Tech Center de l’École nationale supérieure polytechnique de l’Université de Yaoundé 1, des prototypes industriels pourront être fabriqués en terre camerounaise. Le Centre fera usage des technologies 3D et 4D. Dans son édition du 15 février 2017, le quotidien Mutations qui relaie cette information ajoute qu’il sera même aussi possible de fabriquer au Cameroun certaines pièces importantes dans le domaine médical.
De façon concrète, Maurice Aurélien Sosso, le Recteur de l’Université de Yaoundé 1, explique la prouesse technologique que fera le High Tech Center de polytechnique. «Vous aurez en 3D une pièce telle que vos yeux la voient réellement. Et lorsqu’on aura la 4D, nous allons avoir à reproduire des moules types comme le font les forgerons», dit-il.
Pour Jacques Fame Ndongo, le ministre de l'Enseignement supérieur, on assiste là à un développement des capacités du Centre dont le financement se chiffre à 4 milliards de FCFA. «Une sorte de technologie qui viendra révolutionner la production des prototypes industriels», écrit le quotidien.
En guise d’exemple, si on souhaite construire le Palais des Congrès de Yaoundé, les étudiants de Polytechnique vont d’abord le dessiner à la main. Ensuite le dessin bénéficiera de l’assistance de l’ordinateur. «Et c’est dans cette assistance qu’on pourra fabriquer toutes les pièces du Palais des Congrès», ajoute le journal.
Le Recteur de l'Université de Yaoundé I indique que «lorsqu’on voudra faire les murs, on mettra dans l’imprimante du ciment et tous les éléments qu’il faut. Le Palais des Congrès sera ainsi prêt en pièces démontées qu’il faudra tout simplement assembler».
Il est donc à préciser que le MINESUP autorise Polytechnique à créer ces prototypes industriels à la suite de la loi du 16 décembre 2003 qui régit les zones économiques au Cameroun. Pour le Recteur de l'Université de Yaoundé I, «cela va changer de manière radicale la forme de l’Université qui ne sera plus tout simplement l’Université enseignante du service public, mais celle qui va s’intégrer dans le développement industriel du Cameroun».