Après la publication des journaux de projets pour le compte de l’année 2017 par le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Abba Sadou a convié les acteurs des passations de marchés publics au Cameroun à une réunion pour faire le point du secteur dont il a la charge.
Le ministre a saisi l’occasion pour apporter les éclaircies sur le travail qui sera fait dans l’optique de réduire au maximum les problèmes dans les passations et l’exécution des marchés publics.
En début de cette semaine, la presse a relayé les journaux des projets 2017 publiés par le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT). Abba Sadou le ministre délégué à la Présidence en charge des Marchés publics, a indiqué le bien-fondé desdits journaux au quotidien national Cameroon Tribune édition du 12 janvier 2017: «C’est fondamental pour les marchés publics, car c’est sur la base de ces journaux que s’effectue la programmation de la passation des marchés, c’est-à-dire le recensement de l’ensemble des marchés à passer par tous les maîtres d’ouvrage».
Appelé à s’expliquer sur les difficultés observées dans son secteur, notamment l’exécution des marchés publics par les entreprises adjudicataires, le ministre a déclaré: «nous avons mis en place une stratégie pour lutter contre les entreprises incompétentes. Il est inadmissible qu’une société abandonne un marché, postule et obtienne d’autres l’année suivante. Nous sommes en train de lutter énergiquement contre ce phénomène. Nous avons instruit que nous soit remontée, Région par Région, la situation des marchés passés sur l’ensemble du territoire.
Notre objectif, c’est de classer les prestataires. Les entreprises qui ont bien fait le travail seront identifiées et nos critères sont la qualité du travail et le respect des délais. Nous leur renouvellerons notre confiance. Dans les DAO, nous introduisons la condition suivante: «une entreprise ne peut être éligible que si précédemment, elle n’a pas abandonné un marché», voilà l’un des moyens pour éjecter du circuit les entreprises incompétentes qui reviennent année après année».