Le Cameroun veut ratifier trois conventions de l'OIT

Parmi ces propositions étudiées lundi à Yaoundé, l’avant projet sur la sécurité sociale.

Le comité chargé de la ratification des conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) s’est réuni lundi pour évaluer et valider des avant projets de lois devant habiliter le chef de l’Etat à ratifier trois conventions de l’OIT.

Il s’agit notamment des conventions N°102 sur la sécurité sociale, N°142 relative à la mise en valeur des ressources humaines et surtout le N° 189 sur les travailleurs domestiques.

Hier à Yaoundé, ces instruments ont été revisités point par point et toilettés par le comité en vue de la transmission de la mouture finale au parlement pour examen, la dernière étape avant la proposition de ratification au président de la République.

Ces conventions sont des instruments juridiques mais aussi des normes internationales pour favoriser le travail décent, la consolidation de la protection sociale et la création d’emplois durables et productifs.

Ces normes internationales constituent des outils importants qui permettent à l’économie mondiale d’offrir des avantages et des opportunités à tous, a relevé Grégoire Owona qui présidait les travaux. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a également insisté sur les avantages de ces instruments qui rétablissent des conditions de travail justes pour tous.

Le Cameroun a mobilisé des experts pour la production des études dites de « ratificabilité » de ces conventions, en particulier celle portant sur la sécurité sociale et celle relative à la mise en valeur des ressources humaines. La convention 102 (sur la sécurité sociale) est un élément essentiel de la modernisation du système de sécurité sociale.

La convention 142, elle, établit les conditions du développement des politiques et programmes de formation professionnelle étroitement liés à l’emploi.

S’agissant de la convention sur les travailleurs domestiques, elle est aussi importante dans la mesure où les travailleurs domestiques constituent un grand nombre dans le secteur informel, un secteur qui échappe parfois au contrôle et qui ne mérite pas moins une protection sociale.