Le FMI prête 65 milliards au Cameroun

Angola FMI Refus L’achèvement de l’examen permet le décaissement d’environ 117,2 millions de dollars

Fri, 22 Dec 2017 Source: camer.be

Le Fonds se dit globalement satisfait des mesures d’ajustement initiées par le pays mais en appelle à l’élargissement des recettes non pétrolières et à la viabilisation de la dette.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé mercredi 20 décembre 2017 le premier examen de l’arrangement au titre de la Facilité de crédit élargi (FEC) pour le Cameroun.

L’achèvement de l’examen permet le décaissement d’environ 117,2 millions de dollars EU (64 649 298 478,00 de Fcfa), ce qui porte le total des décaissements au titre de l’accord à environ 292,9 millions (161 359 846 060,32 de Fcfa).

Ce financement intervient dans le cadre d’un accord triennal passé entre l’institution financière et le Cameroun le 26 juin 2017 pour un montant de 390,4 milliards de francs Cfa (683,5 millions de dollars).Il vise à soutenir les efforts du pays pour restaurer la viabilité extérieure et budgétaire et jeter les bases d’une croissance durable, inclusive et impulsée par le secteur privé.

Suite à la discussion du Conseil d’administration, M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et Président par intérim, a reconnu que « la performance du Cameroun dans le cadre de l’accord avec la FEC a été globalement satisfaisante ». Il constate que « l’ajustement fiscal et externe au Cameroun et dans d’autres pays de la CEMAC, combiné à un financement externe, a conduit à une accumulation progressive des réserves de la CEMAC ».

Toutefois il en appelle à des efforts accrus car, M. Mitsuhiro Furusawa indique que « le redressement de la région reste fragile et le leadership continu de l’effort régional du Cameroun sera essentiel à la durabilité ».

La responsabilité du pays est donc lourde et des points essentiels sont soulevés par le Fmi : « Pour atteindre les objectifs du programme, des efforts accrus pour élargir la base des recettes non pétrolières et mieux hiérarchiser les dépenses seront essentiels tout en préservant les dépenses sociales. Pour maintenir la viabilité de la dette, les nouveaux emprunts non concessionnels devraient être strictement limités et réservés aux projets ayant un impact social ou de croissance important.

Des efforts accrus pour améliorer la gestion des finances publiques et de la dette sont nécessaires pour améliorer l’efficacité des dépenses et contrôler les risques budgétaires », communique le Fonds.

Source: camer.be