Le GICAM désormais amputé de 2 de ses membres

1900 Etoundi Oyono210915700 Emmanuel Etoundi Oyono, ex DG du Port Autonome de Douala

Thu, 4 Aug 2016 Source: cameroon-info.net

Mais, ces deux hauts managers avaient un dénominateur commun: ils étaient tous du Conseil exécutif du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM) qui compte douze membres. André Fotso en était le président alors qu’Emmanuel Etoundi Oyono y siégeait comme membre. En outre, les deux sont décédés dans un même pays, la France des suites d’une même maladie, le cancer…

Emmanuel Etoundi Oyono est mort le jour de ses 65 ans. Titulaire d’une Maitrise en droit public et d’un diplôme obtenu à l’ENAM (École Nationale d’Administration et de Magistrature), il a dirigé durant son existence trois grosses entreprises publiques à savoir la MAETUR, la SRC et le PAD.

Quant à André Fotso, il est revenu dans son pays natal après la fin de ses études en 1982 en France. Avec un troisième cycle en Sciences de Gestion, celui qui a fait la musique au collège Vogt de Yaoundé en interprétant les chansons de James Brown, a décroché son premier emploi au sein de la célèbre Compagnie Batoula à Douala alors qu’il avait 25 ans.

Sa carrière professionnelle le conduit également au sein de la Multinationale Rhône Poulenc. C’est de là qu’il part en 1991 pour voler de ses propres ailes. Il crée d’abord l’entreprise 3T, spécialisée dans le transport, le transit, l’acconage et la manutention, ensuite c’est FM Gaz qui voit le jour, et enfin, il rachète Cometal spécialisé dans la construction métallique. En 2012, il est élu pour succéder à Olivier Behlé à la tête du Groupement inter patronal du Cameroun.

La Communication du Gicam fait savoir qu’André Fotso, durant son règne à la tête du Gicam, a initié quelques concepts qui font aujourd’hui la fierté du patronat camerounais. L’on cite par exemple le traditionnel dîner-débat du GICAM qui est une soirée d’échanges thématiques qui réunit les acteurs de la vie économique. On met aussi à son actif, les Journées de l’Entreprise. Sa disparition à 59 ans, alors qu’il venait d’entamer son second mandat à la tête du GICAM, est sans doute une grosse perte pour le secteur privé.

Source: cameroon-info.net