Le 14 janvier 2016, le ministre des Finances a écrit au ministre des Transports pour lui «réitérer sa proposition d’associer le Port Autonome de Douala (PAD) et la société Douala International Terminal (DIT) à la recherche des solutions rapides et concrètes en vue de la mise en oeuvre des termes du contrat signé entre le gouvernement et la SGS dans ce domaine», apprend-on du journal Le Messager paru ce mercredi 3 février 2016.
Selon le quotidien, le chef du secteur des Douanes du Littoral et le directeur général de la société DIT ont été conviés à une séance de travail le 1er février 2016, une réunion au cours de laquelle il était question de l’implantation effective des appareils scanners prévus «dans le nouveau contrat signé entre le gouvernement et la société générale de surveillance».
Le 24 décembre 2015, le premier ministre avait signé un arrêté créant le groupe de travail chargé d’examiner les modalité d’optimisation de l’inspection des contenus et du fret dans les ports et aéroports du Cameroun et de la surveillance des flux aux frontières. Le rôle du groupe était de «recenser et évaluer techniquement, financièrement et juridiquement, les offres reçues par le gouvernement dans ce domaine» et ensuite faire un rapport suivi de propositions des «mesures opérationnelles pour l’inspection du fret et la surveillance des flux aux frontières».
Si l’on en croit Le Messager, le groupe de travail mis en place par le premier ministre a tenu une rencontre en début janvier 2016, mais le ministre des Finances a enclenché le processus pour désigner l’entreprise devant fournir des scanners avant que les délais prescrits par le premier ministre soient arrivés à terme. Cependant, au cours d’une réunion qui s’est tenue lundi 1er février 2016, les responsables de la société DIT ont rappelé à ceux du ministère des Finances qu’ils ne voyaient pas «la nécessité , pour le moment, de trouver des espaces pour l’installation des scanners alors que le groupe de travail constitué par Philémon Yang n’a pas encore rendu ses conclusions».