Le Bureau national du fret terrestre (BNFT) du Tchad a pris part, du 16 au 17 février, au Cameroun, à un séminaire de « Vulgarisation des procédures de passage des marchandises au port de Kribi ».
Le BNFT a affirmé que, pour le moment, il ne peut pas parler de difficultés par rapport au port de Kribi. « Nous avons espoir que le calvaire que nous connaissons à Douala ne sera plus qu’un triste souvenir avec le démarrage des activités au port en eau profonde de Kribi », a indiqué l’organisme. Avant d’ajouter : « Si le port de Kribi vient corriger les atavismes et toutes les tracasseries que nos transporteurs dénoncent depuis des années, nous parions que les importateurs et exportateurs tchadiens n’auront plus de soucis à se faire, quant au transit via le Cameroun ».
Cette déclaration fait référence aux confessions des camionneurs qui disent verser environ 175 milliards FCFA de pots-de-vin par an, sur le corridor Douala-Ndjamena.
Le BNFT a expliqué que le transport terrestre des marchandises est essentiel pour des pays sous-développés et sans littoral comme le Tchad. « La seule recommandation que nous pouvons formuler est de prendre soin des pays de l’hinterland au port en eau profonde de Kribi, car ces pays sont très fragiles », a conclu le BNFT.