Le barrage de Memve’ele mis en service

Barrage Hydro électrique De Memve'ele Barrage hydroélectrique de Memve'ele

Tue, 16 Aug 2016 Source: cameroon-info.net

L’opération technique a consisté en l’ouverture de toutes les voies d’eau. Celle-ci, à partir des évacuateurs de crue 1 et 2, circulera dans le canal d’amenée jusqu’au réservoir-tampon, situé avant la prise d’eau usinière. «L’objectif est de tester le comportement de grandes composantes telles les digues: principale et secondaire et le réservoir-tampon», a-t-on appris. Pour le directeur du projet, Dieudonné Bisso: «si les résultats sont concluants, l’on procédera à la validation des ouvrages réalisés».

Lancé en juin 2012 par la société chinoise Sinohydro, le barrage hydroélectrique de Memve’ele, d’un montant total de 420 milliards de francs CFA, est financée en majorité par un prêt d’Eximbank China pour environ 243 milliards de francs CFA, contre 112 milliards de francs CFA pour la BAD et 65 milliards de francs CFA pour l’État du Cameroun. Les travaux du barrage ont été lancés en janvier 2013 pour un deadline de 54 mois.

Le barrage hydroélectrique de Memve’ele est présenté comme le seul capable de résorber le déficit énergétique sur le réseau interconnecté Sud à cause de la vétusté du barrage de Song Loulou. Memve’ele est donc pour le moment, le seul barrage capable de seconder Song Loulou. Son impact est direct sur le plan national, car, grâce à ses 211 MW, les problèmes d’électricité devront être résorbés de façon substantielle. Non seulement, ce barrage a pour vocation de transporter de l’énergie sur le réseau interconnecté Sud, mais aussi suscite une forte intégration sous régionale.

L’État du Cameroun vient d’instruire au maitre d’ouvrage d’entreprendre des études pour la construction d’un second barrage en amont du fleuve Ntem. Ce sera «Memve’elé 2». Cet ouvrage, selon Dieudonné Bisso, «permettra la régulation du débit du fleuve Ntem tout le long de l’année». L’entreprise chinoise SinoHydro, chargée de la construction du barrage est actuellement sur le site. «Il est question de veiller au respect des lois et règlements locaux et le cahier de clauses environnementales et sociales», apprend-on.

Source: cameroon-info.net