Une petite entreprise spécialisée dans la fabrication artisanale de chocolat vient d'ouvrir ses portes le 17 décembre sur l'avenue Corydon à Winnipeg.
Les copropriétaires de la chocolaterie Aschenti Cocoa, Christelle et Christian Mekoh, souhaitent faire découvrir l’histoire et les diverses étapes de fabrications du chocolat à leur clientèle.
«On veut que les gens vivent une expérience, qu’ils découvrent le chocolat, le chocolat pur», indique Christelle Mekoh.
«Les gens commencent à se questionner. Ils se demandent comment est fait le chocolat, ça vient d’où?, ajoute Christian Mekoh. Pour nous, on a décidé que c’était un devoir de faire savoir comment est fait le chocolat. On veut éduquer les gens.»
Christian Mekoh raconte que l’aventure du couple a commencé en 2012, lorsqu’il est venu rejoindre son épouse au Manitoba. Un travail de recherche s’est alors mis en branle.
Le couple a même décidé d’aller à la source en faisant l’acquisition d’une plantation de cacaoyers au Cameroun. Un achat qui leur permet de contrôler la qualité de leur produit du début à la fin.
L’entrepreneur dans la trentaine poursuit en affirmant que le développement de l’entreprise a été un travail de longue haleine, «mais en 2014, on avait une très bonne idée de l’image et du concept que l’on voulait. Notre idée, c’était de partager.»
Un local qui permettait un concept d’espace ouvert a donc été cherché par les deux entrepreneurs. Une recherche qui a été ardue et qui a pris quatre mois aux dires du couple. «Quand tu as un nouveau concept, c’est parfois difficile parce que la ville et la province n’ont pas d’exemples pour comparer», mentionne Christelle Mekoh qui ajoute toutefois que Winnipeg a plusieurs organismes pour accompagner les entrepreneurs.
Pourquoi Aschenti ?
Un nom dérivé du mot Ashanti, une population de l’Afrique de l’Ouest et qui serait un des premiers peuples à cultiver le cacao au Ghana. «C’était un peu notre façon de rendre hommage à ce peuple pionnier du cacao en Afrique», mentionne celle qui a été immergée dans le cacao à un très jeune âge puisque son grand-père avait une plantation familiale.
Moins d’une semaine après l’ouverture de leur boutique, Christelle et Christian Mekoh sont satisfaits. «On atteint notre objectif : le chocolat ce n’est pas seulement une friandise, mais un met en soi», convient Christelle.