Le chiffre d’affaires du CNIC passe de 40 milliards à près 3 milliards

Les difficultés rencontrées actuellement par le Chantier Naval Industriel du Cameroun (CNIC) font suite à la morosité de l’activité pétrolière d’une part, et à la vétusté de l’outil de la production devenu inadapté pour un niveau d’activité compatible avec des charges de l’entreprise d’autres part.

Selon le protocole d’accord du plan de restructuration de la société, il découle de ses problèmes une baisse drastique de l’activité, entrainant une chute des recettes. «Le chiffre d’affaires a dégringolé, passant de 40 milliards de FCFA à environ 3 milliards de FCFA aujourd’hui», apprend-on du journal Le Quotidien de l’Économie paru le 14 octobre 2016.

Le journal indique que l’état financier du CNIC a eu pour conséquence l’accumulation des pertes d’exploitation entre 2011 et 2014. Pour cette raison, le Conseil d’Administration, lors de sa 109e session le 23 juin 2014, a prescrit par résolution n°01/14/CA/CNIC, un plan de redressement à très court terme sur la période allant de juin à décembre 2014, visant à réduire les charges d’exploitation.

Le journal souligne néanmoins que la réduction des salaires envisagée n’a pas été effective et le résultat de ce plan de redressement s’est avéré mitigé.

Tout ceci a permis aux tensions de perdurer et l’entreprise a de plus en plus du mal à honorer et assumer ses engagements vis-à-vis du personnel, notamment, la couverture de la charge salariale mensuelle et la couverture de la charge mensuelle et la couverture assurance maladie.

«Aussi, plusieurs Directeurs Généraux se sont par ailleurs succédé à la tête de l’entreprise offshore depuis la condamnation en 2012, de Zachaeus Mungwe Forjidam à 15 ans de prison pour détournement de deniers publics», révèle Le Quotidien de l’Économie.