Le ministre camerounais du Commerce passe le mot aux opérateurs économiques au cours d’une réunion de concertation le 21 août à Yaoundé. L’idée est d’approvisionner l’espace commercial des produits à bas prix.
À l’aune de la rentrée scolaire, les autorités camerounaises s’engagent à « éviter le poids » de ladite rentrée aux populations. En attendant l’accord des services du Premier ministre qui devrait être confirmé au cours d’une réunion, le ministre camerounais du Commerce et les opérateurs économiques se concertent depuis le 21 août à Yaoundé en vue d’organiser la rentrée commerciale.
Le ministre Luc Magloire Atangana Mbarga dévoile l’idée de rentrée commerciale. Le concept consiste à approvisionner l’espace commercial des produits à bas prix. Les opérateurs économiques voire les producteurs vont participer à cette opération annoncée pour le 15 septembre et ils doivent disposer des stocks conséquents. Cet accompagnement gouvernemental survient dans un contexte de marasme économique.
Les opérateurs économiques rassurent les autorités camerounaises sur les stocks disponibles. Ils plaident pour une caravane commerciale sécurisée. Surtout que cette caravane va se déployer dans les points stratégiques des localités et villes du pays avec à l’idée de se rapprocher du consommateur, confirme le ministre camerounais du Commerce.
Saisissant cette opportunité de concertation, les opérateurs économiques ont déroulé le fil de leurs difficultés du fait des importateurs qui pratiquent à tout vent la politique du Low Cost. Jusqu’ici, ils écoulent leurs produits sur le marché à perte.
L’association des raffineurs des oléagineux du Cameroun, Asroc, en première ligne soutient qu’à la suite des mesures gouvernementales relatives à l’assainissement de l’environnement commercial, les huiles végétales de qualité sont disponibles dans les espaces commerciaux.
Par ailleurs, cet aménagement a conduit à une uniformité de l’espace commercial souligne le secrétaire général de l’Asroc, Jacques Kemleu Tchabgou. « Il y va de la survie de notre économie », réitère le ministre camerounais du Commerce qui apprécie à sa juste valeur la « multiplication des savonneries » ayant conduit à une homologation des prix des oléagineux.
Sur la qualité des huiles végétales, le président de la ligue des consommateurs rappelle pour la gouverne des opérateurs économiques et du gouvernement qu’une psychose sévit au sein des consommateurs. « Toutes les huiles ne sont pas enrichies », rassure le secrétaire général de l’Asroc.
À présent, le gouvernement a passé le mot aux opérateurs économiques. Il leur propose « le choc des actions ». Et il convient avec le concept de rentrée commerciale de « renforcer la sympathie entre les industriels nationaux et les consommateurs », souligne le ministre camerounais du Commerce.