Son premier contact avec les médias camerounais, c’était à Yaoundé, le 23 septembre 2015, soit un peu plus de trois semaines après sa prise de fonction le 1er du mois. Kadima Kalonji, le nouveau représentant-résident du Fonds monétaire international (FMI), prend part, aux côtés de Mario de Zamaroczy, chef de mission du FMI à la conférence de presse sanctionnant les consultations au titre de l’article IV des statuts du fonds.
Durant l’échange, Kadima Kalonji prendra la parole pour répondre à une question d’un journaliste sur les conditions à réunir pour atteindre une croissance à deux chiffres. « Il faut une force de travail qui soit éduquée, qui a une capacité qui permette de contribuer au développement économique.
Ensuite, il y a le cadre dans lequel le pays opère, c’est-à-dire l’environnement des affaires qui doit être propice pour attirer les investisseurs. Il y a généralement ces pré-requis qui sont nécessaires, et je pense que les efforts pour plus d’investissements doivent être bien cadrés. C’est un défi très grand et très difficile pour tout pays», avait-il répondu.
Diplômé de l’Université de George Washington aux Etats-Unis en sciences économiques avec une spécialisation sur le commerce extérieur et la finance internationale, Kadima Kalonji, 45 ans, originaire de RDC, sait de quoi il parle. En effet, avant d’être affecté au Cameroun, Kadima Kalonji officiait comme économiste principal au siège du FMI chargé du Maroc depuis 2012.
Durant les vingt années qu’il a passées au FMI en tant qu’économiste basé à Washington, M. Kalonji a travaillé entre autres sur des pays du Moyen-Orient, de l’Asie centrale et de l’Afrique subsaharienne. Une expérience qu’il mettra certainement à profit pour les trois années qu’il doit passer au Cameroun à cette nouvelle fonction.