Dans cette ville, les consommateurs semblent défier les autorités en ne respectant pas leur interdiction de vente de poulet à cause de l’épizootie de la grippe aviaire.
Dans son édition du 16 novembre 2016, le quotidien Le Jour rapporte que la viande du poulet est de retour sur les tables dans la ville de Bafoussam Région de l’Ouest. Le quotidien constate qu’en dépit du fait que la commercialisation de cette viande reste interdite de ce côté-là, sur les comptoirs des restaurants et les barbecues de la ville elle a refait plutôt son apparition. «Dans les milieux sélects et au bord de la rue, les brochettes sont de nouveau au rendez-vous des gourmets», souligne le journal. Pourtant il y a à peine deux mois où le Préfet menaçait d’arrestation toute personne impliquée dans le trafic de la volaille dans la circonscription de la Mifi. Cette menace visiblement n’a pas eu l’effet escompté.
Car, «dans quelques marchés de la ville, des corbeilles de poulet de chair ont refait leur apparition. Les jeunes gens qui égorgent et nettoient, les puiseurs d’eau et autres sont revenus à Socada, Ndiangdam, Casablanca». Ce qui fait problème dans ces coins cités d’après la clientèle c’est la cherté de l’aliment. Certains habitants de Bafoussam interrogés sur le non-respect de l’interdiction de vente du poulet déclarent «on dit qu’on ne vend pas le poulet et on ne nous dit pas ce qu’on va manger». Une ménagère affirme d’un ton ferme «il n’y a pas de grippe aviaire à Bafoussam. Regarde bien ces poules, elles souffrent de quoi ? Le Gouvernement aime embêter les citoyens».
En date du 9 septembre 2016 Joseph Tangwa le Préfet de la Mifi avait menacé de 15 jours d’emprisonnement toute personne surprise avec l’œuf ou le poulet. «Tout oiseau suspect sera abattu», avait-il alors déclaré.