Abakar Abdoulrassoul a pris ses fonctions sous la houlette de Charles Assamba Ongodo, directeur général de la Coopération internationale et de l’Intégration régionale au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).
Membre de la Bid depuis 1975, c’est deux ans plus tard, avons-nous appris, que le Cameroun, bénéficie de l’appui de l’institution financière arabe basée à Jeddah, capitale du royaume d’Arabie Saoudite. C’était alors avance-t-on, le projet de construction du barrage hydroélectrique de Song Loulou, qui avait bénéficié d’un financement de 4,5 milliards FCFA.
Depuis lors, le volume de coopération entre le Cameroun et la Bid, est allé sans cesse croissant. D’où la nécessité pour la structure financière, d’avoir un représentant résident au Cameroun pour un meilleur suivi des projets financés. Lors de son discours d’installation, Charles Assamba Ongodo a exhorté Abdoulrassoul de travailler à mettre fin à la lenteur qui caractérise la mobilisation des fonds dédiés aux financements des projets camerounais par la Bid. De surmonter la difficulté de communication entre la Bid et les partenaires des projets incriminés.
En somme, il s’agit pour le ministre plénipotentiaire, de demander au tout premier représentant résident de la Bid au Cameroun, d’identifier «sincèrement » les goulots d’étranglement qui perturbent la mise en œuvre des projets de la Bid au pays. D’où juste après la sobre et brève cérémonie d’installation, a succédé la 2è Revue générale des projets de la Bid au Cameroun. Travaux en ateliers qui à en croire des sources internes, se sont achevés vers la tombée de la nuit.
Au total, selon des documents en notre possession, ce sont 27 projets camerounais qui aujourd’hui, sont tributaires des financements de la Bid. Ceux-ci, précise-t-on, même s’ils ont un volet éducationnel, sanitaire et se rapportent à l’énergie électrique, réservent cependant la part belle à l’élevage, à l’agriculture aux infrastructures routières.