Les pertes engendrées par la corruption dans le secteur forestier et faunique sont estimées à près de 30 milliards de francs CFA par an d’après l’association Forêts et développement rural (FODER).
Il s’agit là des résultats d’une étude sur l’indice de perception de l’intensité de la corruption dans le secteur forestier et faunique.
Pour limiter les effets de la corruption dans ce secteur, l’association a développé un système de suivi en temps réel des forêts.
Développé en partenariat avec la Rain Forest Foundation, il vise à faire des communautés les premiers observateurs des pratiques illégales menées dans leurs localités.
« Le système fonctionne sur la base d’un outil technologique de collecte des données. Cela peut être un smartphone, un kit adapté pour la collecte et la transmission des informations.
Il utilise un système de « véhiculation » de l’information rapide », explique-t-on.
Depuis le lancement de cette application en 2013, plusieurs options ont été envisagées. La transmission par satellite, la transmission par voie Internet (Wifi), et la transmission par voie de l’Internet mobile.
« Cela permet de transmettre l’information à une base de données en ligne, qui, automatiquement la relaie par voie de message (Sms) à des adresses de personnes clés compétentes en matière d’application de la loi pour l’administration compétente, soie en matière d’observation indépendante pour les organisations spécialisées dans ce domaine-là », ajoute-t-il.
En choisissant d’utiliser l’outil Internet et les autres technologies de l’information et de la communication pour promouvoir la transparence dans l’exploitation forestière, ces organismes espèrent réduire l’impact des pratiques de corruption dans le secteur.