Le taux de croissance est monté de 2% à 6% - MINEPAT

Parti du Cameroun pour prendre part aux Assemblées Annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) qui ont mis la clé sous le paillasson le 9 octobre dernier à Washington, aux États-Unis, Louis Paul Motaze le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), en marge de ces évènements, a accordé une interview aux confrères du journal Le Jour. Dans son édition du 10 octobre 2016, le quotidien rapporte l’échange au cours duquel le MINEPAT a fait le point sur les relations entre le Cameroun et les institutions telles que le FMI et la BM.

Sur l’implication de la Banque Mondiale dans l’amélioration des conditions de vie des Camerounais et du développement de notre pays, Louis Paul Motaze déclare que «la Banque Mondiale tout comme le FMI sont impliqués fortement dans le développement au Cameroun. Et ceci de manière bilatérale, dans des secteurs divers: éducation, santé, mais surtout infrastructures comme Lom-pangar».

Sur l’évaluation que fait le MINEPAT de la réalisation des projets d’investissement au Cameroun, au moment où va bientôt s’achever la réalisation des travaux concernant les projets de première génération, Louis Paul Motaze dit que «les projets d’investissement se déroulent au mieux. Le Chef de l’État a demandé qu’on lance un certain nombre de projets. Comme on le constate grâce à la mise en route de ceux-ci, le taux de croissance du Cameroun est monté de 2% à 6%. C’est remarquable, surtout dans une sous-région Afrique Centrale qui se porte au plus mal, à cause de la chute des prix du pétrole et de l’insécurité».

Sur le fait que dans les couloirs de la BM et du FMI, il se dit que la méconnaissance des procédures et des mécanismes de ces institutions a souvent desservi le Cameroun et par ailleurs que des projets n’ont pas pu être menés à terme alors que les financements étaient disponibles, le MINEPAT déclare: «C’est un point de vue que je ne partage pas. Sur le guichet de l’Association Internationale pour le Développement (IDA), institution de la BM dont le but est de réduire la pauvreté, en accordant des prêts et dons, destinés à réduire les inégalités et à améliorer la vie des plus démunis. Nous avons obtenu 450 millions de dollars, nous sommes à 90% d’engagements et les choses s’y passent plutôt bien. Nous avons au guichet Bird engagé plus de 190 millions de dollars soit les neuf dixièmes des ressources affectées».