Le Gouvernement, les bailleurs de fonds et les acteurs de premier plan du secteur de l’électricité s’accordent à injecter d’énormes moyens financiers pour combler le vide entre les segments de production et distribution de l’énergie.
La Société Nationale de Transport d’Électricité (SONATREL) n’est pas encore officiellement rentrée en activité sur le terrain. Toutefois, lors de la mise en service du transformateur d’Oyomabang à Yaoundé le 18 août dernier, Basile Atangana Kouna, Ministre de l’Eau et de l’Énergie (MINEE) a profité de cette occasion pour souligner l’importance de la cette entreprise dans le dispositif de transport de l’énergie électrique au Cameroun.
Dans son discours de circonstance, le MINEE a indiqué qu’il est évident que l’exécution de ce programme dont la maîtrise d’ouvrage incombe à la SONATREL est indispensable pour l’amélioration de la qualité de service et la réduction des pertes techniques. Fort de tout cela, le Gouvernement met sur pied un plan triennal, avec le concours de la Banque Mondiale et d’autres partenaires de développement pour le transport électrique.
Le financement global requis pour l’implémentation de ce plan est évalué à environ 940 milliards de FCFA, indique Le Quotidien de l’Économie du lundi 22 août 2016. «La plus grande partie de ce financement nous semble déjà acquis», informe le MINEE.
Dans ce plan, il y a un projet de construction des lignes de transport d’électricité à construire entre Yaoundé et Douala pour plus de sécurité dans le réseau. L’objectif est de remettre à niveau les trois réseaux interconnectés Nord, Sud et Est, souligne le journal. Toutefois, en attendant que la SONATREL prenne définitivement à son compte la charge de ces infrastructures de transport, le concessionnaire ENEO en assure la maintenance et la réhabilitation de l’existant, conformément à son cahier de charges.